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Une ville, une histoire
Une nuit d?épouvante (1er partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 11 - 2003

Catastrophe Le tremblement de terre de 1790 à Oran est un fait historique fort peu connu et dont on ignore, aujourd'hui encore, les douloureuses particularités.
Beaucoup ne savent pas avec quelle violence il se produisit, quels désastres il occasionna et le nombre considérable de victimes dont on eut à déplorer la perte.
A l?époque, aucune échelle d?intensité sismique n?existait, mais il va sans dire que si Richter avait eu à classer ce tremblement de terre, l?échelle aurait parfaitement été justifiée.
Les quelques écrits de détails qui existent encore pour décrire cette nuit d?épouvante et dont les conséquences furent l?abandon de la ville par les Espagnols, sont d?une exactitude historique sans égale. Oran qui, avant la catastrophe était appelée «la Sentinelle de la Méditerranée», fut, en cette nuit tragique, livrée à la piraterie. Depuis la fin du mois d?août 1790, des secousses telluriques avaient eu lieu et des bruits sourds étaient venus gronder sous la ville d?Oran, comme pour s?essayer au bouleversement de cette cité. Les secousses telluriques se succédèrent à des intervalles assez rapprochés, ce qui plongea la population dans une vive anxiété.
Cependant, vers la mi-septembre, elles ne se firent guère sentir et la tranquillité renaissait dans les esprits. Mais la nuit du 8 au 9 novembre vit s?évanouir brutalement les espérances que l?on avait fondées. Une heure du matin venait de sonner à la grande tour de l?horloge. L?atmosphère avait, durant toute la journée, une opacité étrange. Le sirocco, ce vent chaud qui vient du désert, soufflait depuis trois jours et la nuit était avancée sans que la brise, qui se lève ordinairement sur la mer au coucher du soleil, vienne dissiper la pesanteur de cette température embrasée.
La ville d?Oran tout entière était plongée dans un profond sommeil, que seules les clameurs lugubres des crieurs de la nuit troublaient. Tout à coup, de légers mouvements oscillatoires se firent sentir, accompagnés d?un grondement sourd, pareil au grondement lointain d?un tonnerre. Quelques éboulements, partiels et successifs, en résultèrent : ce qui réveilla les habitants plus surpris qu?effrayés. Il était une heure et quelques minutes.
A ces craquements assez brusques, succédèrent 20 secousses précipitées, horribles, d?une rapidité et d?une violence telles qu?à la 21e secousse, la population, saisie d?épouvante, chercha les moyens de se dérober à ces mouvements désordonnés du sol. (à suivre...)


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