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Au coin de la cheminée
Le Valeureux Petit Tailleur (4e partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 05 - 2007

Résumé de la 3e partie n Suivant les conseils de sa cour, le roi décida de faire du tailleur un auxiliaire à son service. Ce qu'il acceptât.
Mais les militaires étaient jaloux de lui et auraient voulu le voir à mille lieues plus loin. «Qu'est-ce que tout cela deviendra ? se disaient-ils entre eux ; si nous avons quelque querelle avec lui, il se jettera sur nous et en abattra sept à chaque coup. Pas un de nous ne survivra.» Ils se résolurent d'aller trouver le roi et de lui demander tous leur congé. «Nous ne pouvons pas, lui dirent-ils, rester auprès d'un homme qui en abat sept d'un coup.»
Le roi était bien désolé de voir ainsi tous ses loyaux serviteurs l'abandonner ; il aurait souhaité de n'avoir jamais vu celui qui en était la cause et s'en serait débarrassé volontiers. Mais, il n'osait pas le congédier, de peur que cet homme terrible ne le tuât ainsi que son peuple pour s'emparer du trône. Le roi, après y avoir beaucoup songé, trouva un expédient. Il envoya faire au petit tailleur une offre que celui-ci ne pouvait manquer d'accepter en sa qualité de héros. Il y avait dans une forêt du pays deux géants qui commettaient toutes sortes de brigandages, de meurtres et d'incendies. Personne n'approchait d'eux sans craindre pour ses jours. S'il parvenait à les vaincre et à les mettre à mort, le roi lui donnerait sa fille unique en mariage, avec la moitié du royaume pour dot. On mettait à sa disposition cent cavaliers pour l'aider au besoin. Le petit tailleur pensa que l'occasion d'épouser une jolie princesse était belle et ne se retrouverait pas tous les jours. Il déclara qu'il consentait à marcher contre les géants, mais qu'il n'avait que faire de l'escorte des cent cavaliers, celui qui en avait abattu sept d'un coup ne craignant pas deux adversaires à la fois.
Il se mit donc en marche suivi des cent cavaliers. Quand on fut arrivé à la lisière de la forêt, il leur dit de l'attendre, et qu'il viendrait à bout des géants à lui tout seul. Puis, il entra dans le bois en regardant avec précaution autour de lui. Au bout d'un moment, il aperçut les deux géants endormis sous un arbre et ronflant si fort que les branches en tremblaient. Le petit tailleur remplit ses deux poches de cailloux, et, montant dans l'arbre sans perdre de temps, il se glissa sur une branche qui s'avançait juste au-dessus des deux dormeurs et laissa tomber quelques cailloux, l'un après l'autre, sur l'estomac de l'un d'eux. Le géant fut longtemps sans rien sentir, mais à la fin il s'éveilla, et poussant son camarade il lui dit : «Pourquoi me frappes-tu ?
— Tu rêves, dit l'autre, je ne t'ai pas touché.»
Ils se rendormirent. Le tailleur se mit alors à jeter une pierre au second. «Qu'y a-t-il ? s'écria celui-ci, qu'est-ce que tu me jettes ?
— Je ne t'ai rien jeté ; tu rêves», répondit le premier. Ils se disputèrent quelque temps ; mais, comme ils étaient fatigués, ils finirent par s'apaiser et se rendormir encore. Cependant le tailleur recommença son jeu, et choisissant le plus gros de ses cailloux, il le jeta de toutes ses forces sur l'estomac du premier géant. «C'est trop fort !», s'écria celui-ci ; et se levant comme un forcené, il sauta sur son compagnon, qui lui rendit la monnaie de sa pièce. Le combat devint si furieux qu'ils arrachaient des arbres pour s'en faire des armes, et l'affaire ne cessa que lorsque tous les deux furent étendus morts sur le sol. (à suivre...)


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