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Au coin de la cheminée
Les six compagnons qui viennent à bout de tout (2e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 06 - 2007

Résumé de la 1re partie n Le soldat, qui a maintenant quatre vaillants compagnons, rencontre un homme qui avait un petit chapeau posé sur l'oreille.
Je m'en garderais bien, dit l'autre ; quand je mets mon chapeau droit, il vient un tel froid que les oiseaux gèlent en l'air et tombent morts par terre.
— Oh ! alors, viens avec moi, dit le soldat ; à nous six nous viendrons à bout de tout.»
Tous les six entrèrent dans une ville où le roi avait fait publier que celui qui voudrait lutter à la course avec sa fille l'épouserait s'il était vainqueur, mais aurait la tête tranchée s'il était vaincu. Le soldat se présenta, mais il demanda s'il pouvait faire courir un de ses gens à sa place. «Sans doute, répondit le roi, mais sa vie et la tienne serviront de gage, et s'il est vaincu, on prendra votre tête à tous les deux.»
Les choses étant ainsi convenues, le soldat ordonna au coureur d'accrocher sa seconde jambe, et lui recommanda de courir sans perdre de temps, et de ne rien négliger pour remporter la victoire. Il était décidé que le vainqueur serait celui des concurrents qui rapporterait le premier de l'eau d'une fontaine située loin de là.
Le coureur et la fille du roi reçurent chacun une cruche et partirent en même temps ; mais la princesse avait fait quelques pas à peine, qu'il était hors de vue, comme si le vent l'eut enlevé. Il fut bientôt à la fontaine, y remplit sa cruche et se remit en route. Mais au milieu du trajet, il se sentit fatigué, et posant la cruche à terre, il se coucha pour faire un petit somme ; seulement, il eut le soin de mettre sous sa tête un crâne de cheval qu'il trouva par terre, afin que la dureté du coussin ne tardât pas à l'éveiller.
Cependant la princesse, qui courait aussi bien que peut le faire une personne à l'état naturel, était arrivée à la fontaine, et elle se hâtait de revenir après avoir rempli sa cruche. Elle rencontra le coureur endormi. «Bon, se dit-elle joyeusement, l'ennemi est entre mes mains.» Elle vida la cruche du dormeur et continua son chemin.
Tout était perdu, si par bonheur le chasseur, posté sur le haut du château, n'avait pas vu cette scène avec ses yeux perçants. «Il ne faut pourtant pas, se dit-il, que la princesse l'emporte», et, d'un coup de sa carabine, il brisa sous la tête du coureur, et sans lui faire aucun mal, le crâne du cheval qui lui servait d'oreiller. L'autre, se réveillant en sursaut, s'aperçut que sa cruche était vide et que la princesse avait déjà pris une grande avance. Mais sans perdre courage, il retourna à la fontaine, remplit de nouveau sa cruche et arriva au terme de sa course dix minutes plus tôt que la princesse. «A la fin, dit-il, j'ai vraiment remué les jambes ; ce que j'avais fait auparavant, je n'appelle pas cela courir.» (à suivre...)


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