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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
L'exécution de Sacco et Vanzetti (2e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 06 - 2007

Résumé de la 1re partie n Malgré la formidable mobilisation dans le monde, le président des Etats-Unis a refusé la grâce aux deux condamnés.
C'est le 24 décembre 1919, la veille de Noël, que commence l'affaire Sacco et Vanzetti. Ce jour-là, une fusillade éclate à Bridgewater, petite ville à quelques kilomètres de Boston. Une voiture, transportant des fonds pour la fabrique de chaussures White, est attaquée par des truands. Ceux-ci, au nombre de deux, sont dans une voiture de marque Buick : comme les convoyeurs de fonds ripostent, les gangsters prennent la fuite. Les témoins, interrogés par la police, parlent d'«étrangers» au type méditerranéen prononcé. «Sans doute des Italiens.»
Quatre mois plus tard, une autre attaque a lieu à South Braintree, ville voisine de Bridgewater. Le caissier de la fabrique de chaussures Slater et Morill, Parmenter, sort des bureaux de sa société, accompagné de son garde du corps, Berandelli, les deux hommes transportent un coffre contenant la paye des ouvriers d'une succursale de la firme. Ils font quelques pas dans la rue quand deux hommes viennent dans leur direction. Arrivés à leur niveau, ils s'arrêtent et, avec une rapidité foudroyante, sortent des revolvers de leurs poches et tirent sur eux à bout portant. Les deux hommes s'écroulent ; les bandits, eux, s'emparent de la caisse. Une voiture de marque Buick, stationnée dans une rue voisine, démarre aussitôt, portières ouvertes : les deux hommes s'y engouffrent et la voiture disparaît, dans la confusion générale. Des gens s'élancent vers les convoyeurs pour leur porter secours.
Berandelli a été tué sur le coup, Parmenter, lui, va décéder à l'hôpital, quatorze heures après.
Le Dr George Burgoss Magrath, du comté de Suffolk dont dépend Boston, procède à l'autopsie des victimes. Il retire les balles logées dans les corps avec un bistouri, en prenant soin de les numéroter. Berandelli a reçu plusieurs balles, mais une seule a été mortelle, c'est celle-là à laquelle le médecin attribue le numéro III en chiffres romains. Cette balle va revêtir, par la suite, une importance capitale. La balle qui a tué Parmenter a été marquée d'une croix.
Par ailleurs, on a retrouvé, sur les lieux de l'attentat, quatre douilles.
Tous ces éléments ont été rassemblés et mis à la disposition du chef de la police du Massachusetts, le capitaine Proctor.
Dès le départ, on va identifier l'origine des balles meurtrières ; elles proviennent de trois fabriques d'armes : Peters, Remington et Winchester. Ce sont là des informations importantes, mais pour le moment, elles ne pouvaient conduire aux meurtriers. Aux Etats-Unis, la vente des armes et des munitions est libre : on pouvait les acheter dans n'importe quelle armurerie.
Un rapport est établi entre l'attaque de Bridgewater et celle de South Braintree. Dans les deux cas, le véhicule utilisé est une Buick. A Bridgewater, un témoin à relevé le numéro d'immatriculation de la voiture ; à South Braintree, d'autres témoins ont noté que la vitre arrière était cassée.
Quelques jours après, la police découvre dans une forêt une Buick abandonnée. Elle correspond au numéro d'immatriculation relevé à Bridgewater et la voiture n'a pas de vitre arrière. C'est bien la voiture utilisée dans les deux attaques. Il reste maintenant à retrouver son propriétaire pour identifier les meurtriers. On se rappelle que des témoins avaient parlé d'étrangers de type méditerranéen ; l'enquête va être menée dans les milieux d'immigrants italiens, nombreux à l'époque. (à suivre...)


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