D'Alger à Praia puis à Barcelone, le président de la Fédération algérienne de football, Hamid Haddadj, ne lâche pas d'un pas l'équipe nationale, lui qui fait de la qualification des Verts à la prochaine CAN-2008 au Ghana plus qu'un devoir de premier responsable du football national, mais une affaire presque personnelle. En conflit direct avec le désormais ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, depuis son installation à la tête de la FAF, Haddadj s'est investi sans retenue, faisant face à la crise financière et au refus des pouvoirs publics de débloquer la subvention de l'année 2006. Même le choix de Jean-Michel Cavalli n'a pas été vraiment apprécié par la tutelle qui l'attendait au tournant. Avec le départ de Guidoum et l'arrivée de Djiar au département de la Place de la Concorde, Haddadj espère qu'une nouvelle page sera ouverte avec la tutelle allant dans une coopération étroite pour aider la discipline à se développer et à sortir des sentiers battus. Hier, installé dans la tribune officielle du Camp Nou, le premier supporter des Verts avait le sourire large et heureux devant la production de l'équipe algérienne qui venait de grignoter quelques nouveaux bons points à l'issue de sa courte défaite devant le géant argentin.