Les ouvrages d'art culinaire font recette durant ce ramadan. Ces publications figurent actuellement au hit-parade des meilleures ventes au niveau des librairies d'Oran. «Nous vendons en moyenne une vingtaine d'exemplaires par jour», explique Mohamed, le gérant d'une ancienne agence de l'ex-ENAL, située sur l'une des rues les plus fréquentées du centre-ville. Pour lui, ce mois sacré est une bonne opportunité pour écouler ses stocks. Il fait tout pour attirer la clientèle, composée essentiellement de la gent féminine. Un rayon entier est réservé aux livres de cuisine et de recettes de gâteaux où la production nationale rivalise sérieusement avec les ouvrages importés, aussi bien sur le plan de la qualité que du contenu. Dans la vitrine, les «best-sellers» sont bien exposés pour attirer l'attention du passant. «Les ouvrages nationaux et les petits fascicules, édités par des privés, sont très demandés. Un effort particulier est déployé par leurs concepteurs sur le plan de la forme et du look. Ils sont agréables à lire et à posséder», ajoute le même libraire. Ce genre de publications, faut-il le souligner, est devenu un créneau porteur au point où La cuisine algérienne de Mme Bouayad, rééditée à maintes reprises, ou encore les livres de Mme Rezki, sont considérés comme des best-sellers et font figure de classiques dans ce domaine, même si leurs prix restent au-dessus des bourses moyennes.