Constat n Les espaces verts se trouvent en état d'abandon avancé vu l'absence d'entretien et de gardiennage. Certains comités de quartier tentent de valoriser ces espaces et élargir les aires boisées à l'intérieur des cités. Grâce aux contributions des habitants, ces opérations semblent réussir et les arbres plantés sont pour la plupart soigneusement entretenus. Il n'en demeure pas moins que le nombre d'espaces verts en état d'abandon dépasse de loin ces initiatives, dont le jardin du 1er-Novembre, un espace très prisé par les M'silis, au milieu duquel se dressent une coupole et un jet d'eau à sec depuis très longtemps. Les habitants se sont mobilisés pour réhabiliter cette aire. L'espace qui était entouré de belles colonnes a bénéficié d'une opération de boisement de nouveaux arbres. Ces derniers, étant cependant des espèces inadaptées aux aléas climatiques de la région, notamment les vents violents qui pourraient en briser les troncs. Ce choix a été justifié par le président du comité des habitants de la cité des 1 000-logements, par le fait que ces espèces d'arbres sont pratiquement les seules disponibles. Ainsi les habitants, désirant embellir leurs quartiers, n'avaient d'autres choix que d'accepter ce type d'arbre. Pas loin du jardin qui renferme une stèle érigée à la mémoire des chouhada de cette commune, se trouve le «Jardin des boulistes» en raison de son élection par les adeptes des sports de boules pour leurs rencontres quotidiennes, notamment durant l'été. Celui-ci est également en détérioration avancée. Plus fatale semble être le sort du jardin public El-Kouch qui oxygène le centre historique de la capitale du Hodna et dont les majestueux arbres permettent aux automobilistes de stationner leur véhicule à l'ombre. Un sort similaire est réservé au jardin Route de Boussaâda transformé en parc mais qui continue d'accueillir les personnes à la recherche de repos à la fin des journées d'été et dont nombreux sont ceux qui veillent jusqu'à des heures très tardives. L'indifférence des collectivités locales revient souvent dans les discussions des citoyens qui relèvent l'urgence d'une action concrète et régulière pour l'entretien et la protection de ces aires avant qu'elles ne deviennent des espaces livrés aux seuls marginaux. Cette charge incombe, affirment aussi les animateurs des comités de quartiers, aux services de la municipalité qui est la propriétaire de ces espaces et la première responsable de leur exploitation. Dans ces rencontres avec les comités de quartiers, le wali de M'sila s'est engagé à soutenir des actions de réhabilitation des espaces verts sur la base d'études qui prennent en charge tous les paramètres.