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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Manolete (2e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 06 - 2007

Résumé de la 1re partie n Celui qui deviendra l'un des plus grands toreros du monde est né dans une famille pauvre de toreros dont aucun n'a connu la gloire.
La famille est pauvre, très pauvre même, mais honnête. Le père, Sanchez, est tout le temps à la recherche d'un travail et il ne dédaigne aucune offre, si cette dernière lui permet de nourrir sa nombreuse famille qui, souvent, doit se priver de dîner, et ce, tout comme les nombreuses familles qui s'entassent dans le quartier pauvre de la Merced.
Le petit Manolete grandit donc dans la pauvreté. A deux ans, il contracte une pneumonie qui a failli l'emporter. Il s'en tire, mais il est si affaibli qu'il va en garder des séquelles pendant de longues années : une grande chétivité, mais surtout une sorte de mélancolie qui marquera ses grands yeux noirs et son visage émacié.
Tout petit déjà, il va, avec les gamins de son âge, voir les taureaux enfermés dans les enclos. Il aime ces bêtes aux flancs puissants qui grattent le sol avec leur sabot et font soulever, avec le souffle de leurs naseaux, la poussière.
«Manolete ! Ne t'approche pas trop des bêtes !
— Je veux les toucher ! dit-il, les yeux brillants d'envie
— Petit comme tu es, tu risques de rouler sous leurs pattes et de te faire tuer !
— Plus tard, je serai torero !»
Son père, qui l'accompagne pour voir les taureaux, sourit, mais ses copains, eux, le regardent avec ironie : «Toi, contre ces bêtes ? Mais tu te feras écraser au premier combat !»
Manolete ne répond pas : on peut toujours se moquer de lui, mais il sera torero. Il ne sait pas encore comment il fera pour mater ces bêtes qui semblent si fortes, mais il sent que ce sera sa vocation.
Entre-temps, le malheur frappe. Son père meurt en 1923, laissant sa famille entièrement démunie. Sa mère doit se débrouiller toute seule pour le faire vivre et faire vivre ses sœurs. Mais malgré la misère, malgré la faim qui lui tord les entrailles, il n'a pas renoncé à son rêve : il sera torero !
Il va à l'école mais c'est aux taureaux qu'il pense, aux arènes et à l'habit de lumière. Un enfant des quartiers populaires, un petit miséreux, peut-il devenir un grand torero ? Manolete le croit. Son père ne lui citait-il pas l'exemple des virtuoses de l'arène de l'époque, tels Belmonte et El Guerra, issus de familles pauvres comme lui ?
«Je serai torero !»
Et la nuit, quand tout le monde dort, il quitte en cachette la maison et se rend, avec des gamins de son âge, dans les enclos où on garde les taureaux. Et là, armé d'un roseau ou d'une baguette, il s'amuse à exciter les bêtes.
«Olé, toro, olé !»
Quand quelque gardien alerté par le bruit le surprend, il lui envoie une gifle ou un coup de pied en lui lançant : «Rentre chez toi, gringalet !»
Il rentre en se frottant la joue, les larmes aux yeux, mais le lendemain, il revient. (à suivre...)


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