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Ainsi va la vie
Après la pluie, le beau temps (3e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 06 - 2007

Résumé de la 2e partie n Après l'avoir recueillie, Hocine et Ouarda font des démarches pour se constituer tuteurs de Meriem. A l'insu de son mari, Ouarda confie toutes les tâches ménagères à la jeune fille.
Ouarda, qui vient d'avoir un troisième enfant, n'hésite pas à réveiller la jeune fille en pleine nuit pour changer le bébé ou préparer de la tisane. Ouarda semble avoir trouvé celle qu'il lui fallait, qui travaille dur juste pour manger, car elle ne la paie pas.
Quand Hocine lui demande si elle paie la jeune bonne, elle lui répond de son air bourru :
— ?a me regarde, je lui garde son argent et je vais lui constituer une «choura» pour son mariage. Ne t'occupe pas d'elle, je suis là.
Et Hocine lui dit un jour :
— A partir d'aujourd'hui, tu es seule responsable de cette fille, j'ai voulu la considérer comme un de mes enfants, mais je vois que tu fais des différences, débrouille-toi !
Car Ouarda vient de faire une scène à son mari, qui a acheté, au même titre que ses enfants, un ensemble à Mériem à l'occasion de l'Aïd.
Et Ouarda exploite la jeune fille la faisant travailler jour et nuit sans repos. Elle est pauvrement vêtue, portant deux vieilles gandouras kabyles en hiver comme en été. Ses mains sont craquelées à force de faire la lessive, son air est celui d'une enfant qui a grandi trop vite…
Un jour, un an après la venue de Meriem dans la famille de Hocine, la sœur de Ouarda vient s'installer chez eux d'abord pour quelques jours, puis elle fait venir ses affaires de Tiaret où elle vit avec ses parents et semble vouloir s'installer à vie.
Hocine n'ose rien dire. Djamila a l'âge de Mériem, mais si au début, elle partage les travaux ménagers avec la jeune bonne, elle arrête pour se faire servir par cette dernière, passant ses journées à se promener dans les rues de Blida ou à se prélasser devant la télévision ou à l'ombre des arbres du jardin.
La seule tâche qu'elle daigne accomplir, c'est arroser les fleurs chaque soir. Quand Hocine rentre, il la trouve en plein «travail».
— Tu vois comme ma sœur travaille dur, lui dit sa femme, elle s'occupe même du jardin… regarde ces fleurs, comme elles sont bien soignées.
Mais Hocine n'est pas aveugle et se rend bien compte de la vérité. Peu à peu, un fossé se creuse entre les époux, et c'est le divorce.
Le mari quitte la maison qu'il laisse à sa femme et à ses enfants, et va vivre seul à Alger où il demande sa mutation et se remarie presque aussitôt…
Ouarda, plus que jamais s'appuie sur Meriem pour toutes les tâches et même pour les courses que la jeune fille va faire en pressant le pas de peur que les enfants confiés à sa garde ne fassent quelques bêtises. Djamila, qui vient de trouver du travail dans une usine de textile, ne rentre que le soir.
Souvent les coups pleuvent sur la jeune orpheline.
— Pourquoi n'as-tu pas repassé ma robe, tu gaspilles trop de savon, ce n'est pas toi qui travailles pour l'acheter. (à suivre...)


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