«Je vous le dis clairement. Rien ne prouve que l‘enfant Yacine a été assassiné.» C'est ce qu'a déclaré dans un point de presse, ce matin, un responsable de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Alger. Les enquêteurs chargés d'élucider la mystérieuse mort de Yacine Bouchelouh dont le corps sans vie a été trouvé au fond d'un puits non loin du domicile parental, écartent pour l'heure la thèse de l'assassinat. «Les indices dont nous disposons à l'heure actuelle, ne prouvent aucunement que le petit Yacine a été victime d'un assassinat», nous a fait savoir un responsable de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Alger, ce matin en marge d'un point de presse consacré à la présentation du Plan Azur qui, rappelons-le, concerne la sécurisation de la saison estivale. «Je vous le dis clairement, rien ne prouve que Yacine a été assassiné et toutes les pistes seront évidemment explorées», a-t-il encore expliqué non sans ajouter que tout ce qui s'est dit jusqu'à maintenant n'est que «pures spéculations et supputations», faisant ainsi allusion aux articles de presse, mais aussi aux autres approximations qui, depuis une semaine, ouvraient la porte à toutes les analyses et assurément à toutes les folles rumeurs. Cette dernière révélation relance, il faut le préciser, la thèse de la mort accidentelle de l'enfant, autrement dit, sa chute mortelle au fond dudit puits. Une thèse qui, depuis la découverte du cadavre du petit, a été réfutée en bloc par la famille Bouchelouh qui, au même titre que l'ensemble de l'opinion publique, s'impatiente de connaître toute la vérité quant à ce drame. Les Bouchelouh pensent que leur chérubin a été victime d'un rapt suivi d'un abominable assassinat.