«En tournant le dos à la Méditerranée, la France a cru tourner le dos à son passé, en fait elle a tourné le dos à son avenir.» Cette phrase extraite d'un discours du président français révèle ses intentions quant au bassin méditerranéen. Pas uniquement en termes politiques mais aussi en ce qui concerne le redéploiement économique. Le projet de Sarkozy sur l'union de la Méditerranée semble, en effet, être un chantier ouvert après avoir constaté l'échec du processus de Barcelone. L'Algérie, à l'instar des pays de la rive sud, est concernée directement par ce projet dont les contours se dessinent autour d'un pragmatisme et d'une efficacité du partenariat. L'un des responsables du conseil et analyse des marchés, Bernard Houwi, a fortement insisté sur «la concurrence des autres pays qui se disputent le marché algérien». Selon lui, «il est faux de dire que les français considèrent l'Algérie comme un simple marché de consommation».