Résumé de la 1re partie n Après un bon repas, les chats se mirent à jouer de la musique avec divers instruments et la chatte demanda à Hans de danser avec elle. Non, répondit Hans, avec une chatte, je ne danserai pas ; cela, je ne l'ai jamais fait. «Alors, allez le coucher», dit la chatte à ses serviteurs. L'un d'eux prit une chandelle et le conduisit à sa chambre. Là, un autre serviteur lui ôta ses souliers, un autre les bas, et finalement, un autre souffla la chandelle. Le lendemain matin, les serviteurs revinrent et l'aidèrent à se lever. L'un d'eux lui enfila ses bas, un autre lui mit ses jarretières, un autre le chaussa, un autre le lava, tandis qu'un autre lui nettoyait le visage avec sa queue. «Eh bien ! On mène une belle vie, ici», se dit Hans réjoui de son nouveau travail. Mais il dut travailler et fendre du bois à longueur de journée pour la chatte. Pour cela, il reçut une hache d'argent, un coin d'argent, une scie d'argent et une cognée de cuivre. Hans s'appliqua à son travail et demeura au palais enchanté. Il mangeait toujours de bons repas, mais jamais, à part la chatte bigarrée et ses serviteurs, il ne voyait quelqu'un. Un jour, la chatte lui dit : «Fauche mon champ et mets le foin à sécher.» Pour cela, elle lui donna une faux d'argent et une pierre à aiguiser d'or, lui ordonnant de tout rapporter en l'état. Hans partit et fit ce qu'elle lui avait ordonné de faire. Lorsque son travail fut terminé, il rapporta au palais la faux, la pierre à aiguiser et le foin. Et comme les sept années étaient maintenant écoulées, il demanda à la chatte s'il n'était pas venu le temps de lui donner sa récompense. «Non, répondit la chatte, tu dois encore accomplir un dernier travail pour moi : voici des matériaux d'argent, une égoïne, une équerre, et tout ce qui peut être utile ; tout cela, fait d'argent. Avec cela, tu dois maintenant me construire une petite maison !» Hans lui construisit une jolie petite maison et lorsque tout fut prêt, il dit à la chatte que, bien qu'il ait maintenant fait tout ce qu'on lui avait demandé, il n'avait toujours pas reçu de cheval. «Peut-être voudrais-tu voir mon cheval ?», rétorqua la chatte. «Oui», répondit Hans. Alors la chatte sortit de la maisonnette —là se trouvaient douze magnifiques chevaux, si polis et si blancs qu'on pouvait presque se mirer dedans. En les voyant, Hans sentit son cœur sautiller dans sa poitrine. La chatte lui offrit encore un repas et lui dit : «Maintenant, retourne chez toi. Mais je ne te donnerai pas le cheval tout de suite : dans trois jours, je viendrai et te l'apporterai.» Alors la chatte lui montra le chemin du retour et Hans se mit en route. (à suivre...)