L'adjoint-entraîneur, Lynda Cherik, abonde dans le même sens que l'entraîneur Saliha Zaki Bounemri. Elle estime que l'équipe commence à prendre forme, mais il faut mettre les moyens pour rehausser le niveau, surtout dans les clubs. «Nous sommes satisfaits du rendement des joueuses qui se sont données à fond. C'est une équipe très jeune qui manque d'expérience. Nos adversaires sont toutes des professionnelles et évoluent à l'étranger. Nos athlètes, en revanche, jouent dans le championnat local qui est très faible. C'est un gros problème auquel nous sommes confrontés. C'est la première fois que les filles ont disputé une compétition d'un niveau élevé», nous a-t-elle déclaré. ?tant une ex-internationale qui a connu les heures de gloire du handball féminin algérien, Cherik pense que la mentalité a changé par rapport à son époque. «Il y avait plus de moyens humains, mais il y aussi un problème de génération et de mentalité. Avant, on avait tendance à former, maintenant il n'y a rien dans ce sens. Le problème actuel des athlètes est que l'on veut brûler les étapes. C'est anormal que l'équipe nationale travaille pour les clubs alors qu'en principe c'est l'inverse qui doit être. Les clubs doivent nous aider en pensant à la formation, pas aux résultats immédiats. Il y a moins de pratiquantes ces derniers temps et cette situation ne permet pas l'éclosion de talents comme fut le cas par le passé», conclut-elle.