Action n Des dépliants contenant des explications sur les méfaits de la consommation des stupéfiants sont mis à la disposition des enfants. La cellule de prévention contre la délinquance du regroupement de la Gendarmerie nationale d'Alger organisent à partir d'hier et jusqu'au 19 juillet des journées portes ouvertes contre la toxicomanie, qui mène nos jeunes droit à la dérive. Cette activité, organisée à l'intention des mineurs et qui se tient au niveau de la plage de Palm-Beach (Zéralda) a pour objectif de sensibiliser cette frange de la société sur les dangers engendrés par la consommation de la drogue. A cet effet , des dépliants contenant des explications sur les méfaits de la consommation des stupéfiants sont mis à la disposition des enfants pour les prévenir des différents risques que pourraient engendrer ce genre de produits. L'équipe de la cellule, composée de trois gendarmes et une psychologue, se rapproche des mineurs pour connaître les raisons qui les poussent à s'adonner à la drogue mais aussi les orienter vers des centres de désintoxication. «Lorsqu'on découvre un toxicomane, on le prend en charge d'abord ici, au niveau de notre cellule, puis nos services lui font une lettre officielle pour qu'il se soigne dans l'un de nos centres spécialisés de désintoxication», indique le colonel Ayoub du commandement de la Gendarmerie nationale.Notre interlocuteur a précisé que ce genre d'activités entre dans le cadre du plan Delphine, initié par son institution pour combattre ce fléau qui ne cesse de prendre de l'ampleur au sein des mineurs, notamment les recalés du système éducatif. Ce programme qui touche aussi bien les plages du Centre, de l'Est et de l'Ouest, sera suivi d'autres journées de sensibilisation durant l'été à travers les plages afin de sauver un maximum de jeunes mineurs, menacés par le phénomène de la drogue. De son côté, la psychologue de la cellule d'Alger, Mme Boukaoula Zohra, qui nous a fait part du rôle qu'a joué son organisation, depuis sa création le 15 mars 2005, a indiqué que le manque de suivi au niveau de la cellule familiale complique la tâche aux équipes de prévention. «Nous avons remis aux familles plus de 60 enfants ‘'délinquants'' ; 25 mineurs ont été orientés vers des centres spécialisés. Mais le problème qui se pose c'est qu'une fois l'enfant remis à sa famille, après le travail de désintoxication accompli par nos services, cette dernière (la famille) ne s'occupe pas de l'enfant», a-t-elle indiqué. Le résultat est parfois une rechute dramatique !