Résumé de la 15e partie n Djazia pose des énigmes aux jeunes gens qui lui font la cour. Seul Dhiyâb en trouve la solution. Les deux jeunes gens s'éloignent, laissant sur place les autres, verts de jalousie. — Depuis tout à l'heure, dit Djazia, ils se tuent à trouver la réponse à l'énigme que je leur ai posée... Ce sont déjà de vaillants guerriers mais leurs cervelles n'est guère plus grosse que celle d'un oiseau ! Dhiyâb rit. — Tu es trop sévère avec eux ! — Ils le méritent bien... Mais toi, dis-moi, comment as-tu fait pour trouver la solution à mon énigme ? — C'était très facile... Tout en marchant, Dhiyâb lui dit : — On prétend que tu es intelligente ! — Ce n'est pas une prétention, dit Djazia, je le suis réellement ! Dhiyâb sourit ; — Alors, tu dois être capable de répondre à l'énigme que je vais te poser. Djazia le regarde : son cousin est-il en train de lui lancer un défi ? — Tu peux toujours poser ton énigme. — Voilà, dit Dhiyâb, quatre veillent, quatre sont debout, un lance l'appel à la prière, l'autre dit : jamais ! Djazia s'arrête, songeuse. — Tu ne connais pas la réponse, n'est-ce pas ? dit Dhiyâb — Je cherche la réponse, dit Djazia Elle garde le silence pendant un long moment. Dhiyâb s'excite. — Tu veux peut-être que je te donne la réponse, mais alors tu devras reconnaître que je te suis supérieur ! — Tu me distrais, dit Djazia, laisse-moi réfléchir. Au bout d'un moment, Dhiyâb revient à la charge. — Tu veux peut-être que je te donne un délai jusqu'à demain. Mais même si tu consultes ton père et ta mère, tu ne trouveras pas la réponse, c'est très difficile. Tous ceux auxquels j'ai posé cette énigme n'ont pas su en trouver la réponse ! Djazia le regarde avec ironie. — Avoue ton échec, dit Dhiyâb qui commence à exulter. — Qui te dit que j'ai échoué ? — Tu ne trouve pas de réponse à mon énigme ! — Et si tu jetais un regard sur le chien qui garde la tente de ton père ? N'a-t-il pas les oreilles toujours dressées, les yeux guettant l'arrivée des personnes indésirables, aboyant, la queue s'agitant dans tous les sens ? Dhiyâb sourit ; Tu as trouvé : en effet, les quatre qui veillent sont les oreilles et les yeux du chien, les quatre debout sont les pattes, l'appel à la prière est l'aboiement et celle qui dit non est la queue qui frétille ! — Puisque tu te crois plus malin que moi, dit Djazia, je vais te poser une énigme (à suivre...)