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La poterie algérienne à l'honneur à Paris
«Ideqqi, art de femmes berbères»
Publié dans Info Soir le 18 - 08 - 2007

Manifestation n «Ideqqi (poterie), art de femmes berbères», l'exposition dédiée à la poterie algérienne qui se poursuit au musée Quai Branly à Paris, draine un grand nombre de visiteurs curieux de découvrir la richesse et la variété de cet art traditionnel.
Quelque 130 pièces, provenant des réserves de ce musée et livrées à la découverte du public, donnent un large aperçu sur les formes et fonctions de la poterie ainsi que la symbolique des motifs qui la décorent. L'exposition met l'accent sur une forme d'art populaire authentique, représenté par des «œuvres» provenant de diverses régions du pays, plus particulièrement Nedroma, Tlemcen, le Chenoua et la Kabylie.
La poterie reste jusqu'à présent un art pratiqué par les femmes, dépositaires d'une culture et d'un savoir-faire transmis d'une génération à une autre.
Les spécialistes remontent jusqu'au néolithique pour situer les origines de la poterie. Une protohistoire vieille de 8 000 ans que les archéologues du pourtour méditerranéen ont définie d'abord par quelques gravures rupestres puis par celles présentes sur certains rochers du Sahara, avant de réaliser que cet art vivait toujours, transmis de mère en fille, inconsciemment, dans l'argile mais aussi les tatouages, la tapisserie ou les bijoux.
En dépit des vicissitudes de la vie moderne et du développement socioéconomique que connaissent les zones rurales de l'Algérie profonde, ces objets traditionnels — récipients en terre cuite, jarres, cruches, amphores pour la conservation de produits alimentaires, vaisselle de service à table, lampes à huile — sont encore utilisés pour des besoins quotidiens ou lors des fêtes familiales ou religieuses. Avec la diversité et l'audace de leurs formes, les poteries exposées reflètent tout le génie de la femme rurale algérienne. Les motifs et les formes qui ornent ces œuvres sont harmonieux et variés : des losanges, des triangles, des zigzags et des damiers. Ces mêmes formes que l'on retrouve sur les tenues traditionnelles et les tatouages, puisent leur origine d'un passé lointain. Ces motifs ont traversé les âges et les spécialistes s'accordent à considérer que ces signes représentent des symboles liés à la vie quotidienne, aux us et coutumes des populations locales.
Selon une lecture des motifs, le zigzag symbolise l'image de l'eau fécondante, les décors de losanges et de triangles associés à la fécondité des femmes et à la fertilité de la terre, les chaînes de triangles, figures de la fécondité des femmes, le serpent, symbole de la virilité, mais aussi de la régénération.
L'exposition se structure en trois parties ayant trait aux formes et aux fonctions, aux objets de la cérémonie du mariage, et à quelques produits d'art traditionnel réalisés par des femmes artistes, reconnues en tant que telles.
Elle est enrichie de documents photographiques et de tenues traditionnelles qui apportent, jusqu'au 16 septembre prochain, aux visiteurs davantage d'éclairage sur cet art traditionnel et profondément populaire.


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