Résumé de la 40e partie n Omar dit quand même la vérité à son cousin : il n'a pas eu le temps de lui dire que le poème qu'il lui a remis est de Rafik. Il promet de rectifier le tir. C'est jour de plage. Omar espérait que sa cousine allait enfin se décrisper et se réconcilier avec lui, mais il n'en est rien : la jeune fille lui fait toujours la tête. Sur la plage, elle évite de se retrouver avec lui. — Elle me fait toujours la tête ! dit Omar à Rafik. — Nadia est très rancunière, dit Rafik. — Mais pas à ce point, proteste l'adolescent... Et puis, elle n'a pas de raison de m'en vouloir ! — Elle attendait que tu prennes son parti ! — Je prenais position pour elle et je t'avais, toi, sur le dos ! Il se tient la tête, désespéré : — Quoique je fasse, je suis piégé ! Rafik rit. — Ne te fais pas de bile, ce n'est pas un drame ! — Si, c'est un drame ! — Parlons d'autre chose... De Nawal, par exemple ! — Quoi, Nawal ! Mais c'est l'image de Souad qui surgit dans ses pensées : elle est brune, ses cheveux coupés court, son petit visage très doux, son corps svelte, ses belles jambes ... — Ah, oui, Nawal... — A quoi penses-tu ? demande Rafik, vaguement inquiet. — A rien, dit-il. — Peut-être Nawal... — Oui, Nawal, mais je ne sais pas si elle viendra, aujourd'hui. — tu m'as dit qu'elle vient tout le temps... bon, moi je pense à Souad tu crois qu'elle va répondre favorablement à mon appel ? — Tu lui as dédié un beau poème ! — Elle ne sait pas encore que c'est de moi ! — Je le lui dirai ! Rafik tourne vers son cousin un visage épouvanté. — Et si elle réagissait mal ? — Pourquoi voudrais-tu qu'elle réagisse mal ? — Je ne sais pas moi... elle va peut-être trouver le poème osé... Peut-être même indécent ! — Tu n'as rien écrit d'indécent ! — Si, je me roule à ses pieds, je l'étreins... tu sais ce que cela veut dire ! — Oui, dit Omar, mais ne t'inquiète pas, elle va trouver cela bien... Mais ce n'est pas Rafik, avec son pauvre corps d'infirme, qui se roule aux pieds de la jeune femme, c'est lui... C'est lui qui l'embrasse et qui la serre contre lui ! (à suivre...)