Résumé de la 39e partie n Omar découvre, effrayé, qu'il est amoureux de Souad, la prof de musique dont son cousin est épris et à laquelle il l'a chargé de remettre un message.. Omar évite de rentrer, pour que son cousin ne l'appelle pas. Mais comme la nuit commence à tomber, il doit rentrer. — Où étais-tu passé, toi ? demande son oncle. — J'ai fait un tour, dit-il. La tante Zahra accourt. — Voilà près d'une heure que Rafik te demande ! — J'y vais, dit-il. Il comprend l'impatience de Rafik. Mais que va-t-il lui dire ? Il a bien remis le livre, avec le poème, mais il n'a pas eu le temps de dire que c'était de la part de Rafik. La jeune femme va certainement croire que c'est lui qui l'a écrit. Si cette idée l'a effrayé, au début, elle l'a fait frémir de plaisir par la suite : la jeune femme lui plaît... Il frappe à la porte de Rafik. — Entre, dit le jeune homme. Il entre, très embarrassé. Rafik est étendu dans son lit, dès qu'il voit son cousin, il se dresse sur son séant. — Alors ? demande-t-il — Je lui ai remis le livre ! — Tu lui as dit que c'était de ma part ? Omar ne répond pas tout de suite. La première idée qui lui vient est de dire «oui», mais il change d'avis : il vaut mieux dire tout de suite la vérité, pour éviter les difficultés. — Non, dit-il. — Comment non ? dit Rafik, surpris. — Elle ne m'en a pas laissé le temps ! — Je ne comprends pas... — J'allais lui donner le livre quand ta mère est venue vers elle, alors, je l'ai suivie dans la rue. C'est là que je lui ai donné le livre. Elle l'a pris, m'a remercié et elle est partie ! Rafik secoue la tête. — Elle ne saura pas que le poème est de moi ! — Je suppose que tu as mis ton nom à la fin ! — Non, justement... — Eh bien, tu le lui diras ! — Moi ? dit Rafik, effrayé, je n'oserai jamais ! — Alors, la prochaine fois que je la verrai, je le lui dirai ! — C'est vrai ? Tu feras cela ? — Bien sûr... tu es bien l'auteur du poème, non ? — Oui... tu es un ami, tu sais ! Demain, nous irons à la plage, tu pourras revoir Nawal... — Ah, oui, Nawal... Mais c'est à Souad qu'il pense. (à suivre...)