Résumé de la 50e partie n C'est Nadia qui entraîne Omar au jardin pour lui faire une déclaration... Voilà quelque temps que le feu couve, mais le jeune homme ne s'attendait pas à cette réaction. Ils retournent à la maison, encore chancelant, encore sous l'effet de la divine ivresse. Il a si mal à la poitrine qu'il ne parvient pas à dire deux mots. Il se contente, comme une personne qui n'a plus sa conscience, de répéter son nom. — Nadia... Nadia... — Tu m'aimes ? demande-t-elle. — Je donnerai ma vie pour toi, dit-il. S'il est toujours assommé par ce qui vient de se passer, elle, a repris ses esprits et a commencé avec lui une sorte de petit jeu. — Tu ne réponds pas à ma question : tu m'aimes ? — Peux-tu en douter ? Oui, je t'aime, je t'aime ! Il s'approche d'elle. Il veut encore la reprendre dans ses bras, la serrer contre lui, retrouver cette sensation d'ivresse qu'il a eue dans le jardin, une sensation proche de l'inconscience. — Nadia... Elle lui tend la main. Il la prend, il la triture, l'embrasse, la mouille de ses larmes. Puis, il lève les yeux vers elle. — Est-ce possible ? — Quoi ? dit-elle. — Que nous nous aimions à ce point et que c'est maintenant seulement que nous le découvrons tous les deux ! Elle fronce les sourcils. — Tu m'ignorais ! — Non, non ! — Tu regardais les autres filles ! — Il n'y a que toi au monde... — Maintenant... Mais avant, il y en avait d'autres. Nawal, par exemple ! — Elle ne m'a jamais intéressé ! — Tu l'as désirée Il lui serre la main qu'il tient toujours dans la sienne. — C'est toi que je désires ! dit-il. Le visage enfantin de Nadia s'éclaire. — C'est vrai ? — C'est avec toi que je veux vivre et mourir ! Elle serre sa main. Elle aussi s'est mise à trembler. Elle ne parle plus, son petit jeu semble ne plus l'intéresser. — Nadia... — Oui ? dit-elle d'un souffle. — Je veux que nous retournions au jardin Elle lui prend la main, comme la première fois. — Viens ! (à suivre...)