Résumé de la 63e partie n La tante Zahra surprend Omar et Nadia dans une posture suspecte. Dès que l'oncle arrive, il est appelé dans sa chambre. Il croit défaillir en trouvant l'oncle dans la chambre. Zahra entre derrière lui et ferme la porte. — Mon oncle..., commence-t-il. — Omar, tu m'as trompé, dit l'oncle, alors que j'ai mis toute ma confiance en toi ! Il éclate en sanglots. — Je ne t'ai pas trompé, mon oncle, je n'ai rien fait de mal ! — Nadia est encore une enfant... — je ne lui ai jamais fait de mal, mon oncle, seulement, je l'aime et elle m'aime ! Zahra secoue violemment la tête. — Une jeune fille de quinze ans... comment peut-elle dire qu'elle aime ! — Ma tante, c'est la vérité, pleure-t-il, nous nous aimons... nous avons l'intention de nous marier... plus tard, quand nous aurons fini nos études ! Zahra hausse les épaules. — Ce n'est pas comme ça qu'on agit... si tu veux épouser ta cousine, il faut attendre d'être plus âgé, pour cela ! L'oncle Tahar se fait plus doux. — Elle a raison, Omar, vous avez le temps pour cela... — Et puis, dit Zahra, cela ne veut pas dire que vos sentiments l'un pour l'autre vont rester inchangés... — Nous nous aimons, ma tante ! Zahra s'énerve. — Assez, je ne veux plus entendre parler de cela ! Nadia regrette déjà de s'être laissé embobiner ! encore heureux que vous n'ayez pas commis l'irréparable ! — Elle te l'a dit ? demande-t-il, elle t'a dit que je l'ai embobinée ! — Peu importe ce qu'elle a dit, dit Zahra, l'essentiel est que tu te montres raisonnable ! — Je rentre chez moi demain, dit-il. — Pas question, dit l'oncle, tu resteras jusqu'à la fin des vacances ! — Non, dit-il, je rentre demain ! Et il refusera de quitter sa chambre, de manger. Zahra va le voir. Elle s'est radoucie, sans doute sous l'influence de son mari. —Tu sais, pour toi et Nadia, on verra plus tard. Mais il ne répond pas. Le lendemain, à la première heure, il descend son cabas. — Alors, tu es décidé à partir ? dit l'oncle Tahar — Oui, dit-il. —Tu ne veux pas dire au revoir à Rafik et à Nadia ? — Non. Il prend rapidement son petit-déjeuner et sort attendre son oncle dans le garage. Zahra ne vient même pas lui dire au revoir. —Tu sais, dit son oncle, dans la voiture, plus tard, je serai heureux si tu épouses Nadia. Mais il ne répond pas. Plus tard, c'est loin, très loin même. Il a l'impression de laisser, dans la maison où il a passé ses vacances, son adolescence et ses illusions.