Résumé de la 15e partie n Si Mourad ne demande pas la main d'Assia, elle devra répondre à la demande du neveu de Fatiha... Voilà que sa mère, Zohra, lui conseille de séduire le jeune homme. tu as fait de la brioche ? demande Assia. — Oui ! — Les garçons vont être contents ! — C'est surtout Mourad que je veux voir content ! Assia la regarde, étonnée. — Mourad ? — Oui, tu vas lui offrir une des brioches ! — Lui offrir, comme ça ? — tu lui diras que c'est en remerciement des soins qu'il t'a prodigués ! La jeune femme pâlit. — Moi me rendre chez lui... Affronter sa mère, ses sœurs... Zohra rit. – Grosse bête, j'irai avec toi ! — Même comme ça ! dit Assia. — Nous irons toutes les deux ! Ce sera pour moi l'occasion de saluer la vieille Aïcha, qui est une parente à moi ! Assia écarquille les yeux. — La vieille Aïcha ? Tu veux dire la grand-mère de Mourad ? — Oui ! — Je ne savais pas que c'était une parente à toi ! — Oh, dit zohra, c'est un lointain lien de parenté... C'est la fille d'une arrière-cousine à ma mère ! Le visage de Assia s'éclaire. — Mais c'est une parente quand même ! — Si tu veux... — Mais alors, si la vieille Aïcha t'est apparentée, c'est que je le suis également à Mourad... — D'une certaine façon ! La jeune femme se tord les doigt de bonheur. — Alors, alors, nous ne sommes pas tout à fait étrangers l'un à l'autre ? — Je crois ! — Cela, il faut qu'il le sache ! — Cela va l'aider à t'apprécier... il faut surtout qu'il apprécie la brioche que tu as préparée ! — Moi, préparer une brioche ? — C'est ce que nous dirons grosse bête ! S'il doit t'apprécier, il ne faut pas que ce soit seulement pour tes qualités physiques... Il doit savoir aussi que tu es une femme d'intérieur, qui fait bien la cuisine et les gâteaux, qui sait s'occuper de son foyer... Sa mère et sa grand-mère apprécieront également ! — Maman, tu me sauves ! — Va guetter sa voiture... dès qu'il sera là, nous lui rendrons visite ! (à suivre...)