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Histoires vraies
L'abbaye aux pendus (2e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 10 - 2007

Résumé de la 1re partie n Pour la construction d'un parking communal, le maire décide de raser un vestige historique…
Ce même après-midi, la brigade de gendarmerie de Pierremont est avertie d'un drame : William Berger, l'ouvrier agricole du clos des Menuires, s'est pendu dans le chais de la propriété où il était employé depuis vingt ans... Tout le village se pose des questions sur les raisons qui ont pu pousser le père Berger à un tel acte de désespoir. Mystère...
Deux jours plus tard, M. Lengelais est à nouveau en train de contempler les destructions du bulldozer. Quelqu'un passe sur une bicyclette et lance :
— Il paraît que le jeune Crémoin vient de se pendre !
— Encore ! Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
Le jeune Crémoin ! Un gamin d'à peine vingt ans. Sa pauvre mère est-elle au courant ? Depuis la mort du père, il était son seul soutien. Et pourquoi se pendre à vingt ans ? Une amourette déçue ? La peur de partir au service militaire ? Il s'est pendu à une poutre de la grange à foin.
Sur le chantier, Marcel Labrousse jette un œil sur les pierres qu'il vient de déranger. Une autre équipe doit venir les récupérer. Quelqu'un a suggéré qu'on les utilise pour construire un joli banc. Pour que les retraités de Pierremont puissent s'y installer au soleil :
— Tiens, encore une potence !
Sur la pierre bousculée par l'engin, on voit nettement l'équerre gravée sur la face inférieure.
Trois jours plus tard, une nouvelle découverte macabre vient endeuiller la commune. Edmond Fanèges, l'idiot du village, a décidé, lui aussi, de mettre fin à ses jours en se passant une corde autour du cou. Dans le bois des Moines, tout près de l'abbaye... Il a réussi à grimper sur la branche d'un hêtre... Pourquoi le pauvre Edmond a-t-il soudain décidé de ne plus rire de tout ? Mystère !
Le village devient plus sérieux quand on apprend qu'un chemineau inconnu à la commune et arrivé la veille a presque aussitôt décidé d'en finir avec la vie... dans le hangar où Marcel Labrousse remise son bulldozer à la fin de la journée.
Le brigadier Sembat s'écrie :
— Mais enfin, qu'est-ce qu'ils ont tous à se pendre sur la brigade ? C'est une épidémie ou quoi ?
— Et si on faisait des rondes ?
— Des rondes pour quoi ? Pour interpeller tous ceux qu'on verra se promener avec une corde de chanvre à la main ?
Marcel Labrousse ne dit rien. Mais il a hâte d'en finir avec son chantier de l'abbaye. Une idée lui trotte dans la tête. Il n'ose en parler à personne. Surtout pas à M. Lengelais. Enfin, il se décide :
— Vous allez dire que je yoyote mais, regardez, j'ai mis à part toutes les pierres marquées d'une potence... Rien ne vous frappe ?
— Non, à part que les potences ne sont pas orientées dans la même direction. Sans doute deux maîtres d'œuvre différents. A deux époques différentes.
— Non, ce n'est pas ça. Je n'en suis pas certain mais j'ai l'impression qu'à chaque fois que j'ai renversé une de ces maudites pierres, quelqu'un s'est pendu dans le village.
— Bah ! Labrousse ! Mon vieux ! Qu'est-ce que vous me racontez là ? C'est une simple coïncidence.
— Ecoutez. Vous avez remarqué la première le 7 avril. Justement le jour où le pauvre Berger a décidé d'en finir.(à suivre...)


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