10,5 % de la population algérienne est atteinte de maladies chroniques dont 8,4% des hommes et 12,6% des femmes. Entre autres maladies figurent l'hypertension, le diabète, les maladies articulaires, l'asthme, etc. Ces maladies sont un phénomène mondial selon M. Ouhadi, directeur de la prévention au ministère de la Santé. Pour lui, cette tendance est tributaire des changements intervenus dans le mode de vie, notamment le facteur de la nutrition et d'autres facteurs aggravants, tels le tabagisme et le manque d'activité physique. Par ailleurs, plusieurs autres maladies transmissibles ont régressé. Selon l'orateur, «ces maladies ont régressé d'une manière drastique». Ainsi, le bilan présenté démontre que les décès dus aux maladies transmissibles qui était de 80% en 1971 a régressé à 30% en 2005. A titre illustratif, la tuberculose touchait 300 / 100 000 en 1963 contre 53,32 / 100 000 en 2007. Idem pour le paludisme qui a été réduit à 0,10 / 100 000 habitants en 2007. M. Ouhadi a mis en relief en guise d'explication de ces chiffres, la progression du programme national de vaccination, l'évolution du cadre de vie et la prise en charge médicale rappelant les cas de diminution, voire d'«éradication» de certaines maladies, comme le choléra depuis 1996. Pour le cancer, les statistiques indiquent qu'il est de 93,9 /100 000. Sur un autre volet, les différents intervenants ont relevé tour à tour le saut qualitatif «appréciable» en matière de vaccination, en atteignant une couverture de plus de 90% à l'échelle nationale, «une performance» qui a valu aux responsables les félicitations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).