Le professeur Kaci Hadjar a présenté, hier à la Bibliothèque nationale, son dernier ouvrage intitulé Mon père disait..., paru aux éditions Grand Alger livres. «J'ai écrit ce livre pour laisser un pan du patrimoine oral que m'a légué mon défunt père», a indiqué le professeur en médecine, expliquant que ce livre reprend des proverbes et maximes du terroir que lui «répétait» son père. «Chaque proverbe et chaque maxime recèlent des vertus morales», a souligné l'auteur pour qui ces dictons «sont des principes de vie pour bien éduquer un enfant». «Tous ces proverbes et maximes, qui cristallisent toutes les valeurs, sont en moi, je les connais par cœur, mais je voulais aussi écrire leurs significations, c'est-à-dire les commenter», a affirmé l'écrivain qui a lu quelques maximes et proverbes mettant en exergue l'importance du temps, de la modestie, de la sagesse et l'amour des études et du travail, «dénominateur commun du bonheur, du plaisir et de la réussite». «Notre terroir renferme une infinité de proverbes et maximes», a confié le Pr Hadjar qui a aussi à cette occasion souligné la valeur de la lecture. «Le savoir s'acquiert par plusieurs moyens mais particulièrement par la lecture», a relevé le conférencier dont l'ouvrage reprend des maximes et proverbes en tamazight avec une traduction en langue française.