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Secteur de la santé
«Tout reste à faire !»
Publié dans Info Soir le 25 - 10 - 2007

Constat n L'Ordre des médecins appelle les pouvoirs publics à faire le point de la situation avec tous les représentants du secteur médical afin de tracer une véritable politique de la santé.
Le président du Conseil national de l'Ordre des médecins est catégorique à propos de l'état des lieux du secteur de la santé en Algérie : «Tout reste à faire !» «La réalité est très amère», constate-t-il.
La solution ? «Je profite de l'occasion pour lancer un appel aux pouvoirs publics afin de faire le point avec les forces représentatives de la médecine en Algérie», a-t-il déclaré lors de son passage, mercredi dernier, au forum du quotidien El Moudjahid. Bekkat Mohamed Berkanie insiste : «Il faut faire un état des lieux et voir comment faire pour en sortir. Il faut tracer une véritable politique de la santé.» Il reconnaît cependant que le secteur est «en pleine réorganisation structurelle». Selon l'orateur, la valeur du médecin algérien est très grande. «C'est le système qui les a comprimés. Ils (les médecins) ne demandent qu'à s'exprimer», soutient-il. Interrogé sur les médecins qui sont au chômage technique, le président du Conseil national de l'Ordre n'a pas mâché ses mots : «C'est une ignominie» (grand déshonneur). Et de citer le chiffre de 800 diplômés sans travail pour la seule wilaya d'Alger. L'élu des blouses blanches évoque aussi la problématique de l'inapplicabilité des lois, quand ces dernières ne sont pas obsolètes. «Nous sommes tous des bénévoles au sein du conseil. L'Etat n'a accordé aucune aide aux ordres médicaux» contrairement à ce que stipulent les textes fondamentaux de la profession. Il cite aussi le cas des spécialistes étrangers qui travaillent avec une autorisation de l'administration de la santé, dans le secteur privé, à des fins lucratives, mais qui ne sont pas inscrits au tableau d'ordre du conseil. Ce qui est formellement interdit, rappelle-t-il.
Ces mêmes traitants étrangers laissent parfois leur patient sans suivi dans les cliniques privées. A propos du «charlatanisme médical» (pratique de la roqia et de la hidjama dans les cabinets professionnels), M. Bekkat indique que «l'Ordre constate les dégâts». C'est un problème de culture et c'est aux pouvoirs publics d'intervenir dans ce sens. «Il faut agir en République organisée», conseille-t-il. Par ailleurs, M. Bekkat a annoncé la tenue, les 1er et 2 novembre prochain à l'hôtel Hilton d'Alger, d'un forum euroméditerranéen sur les conseils de l'Ordre des médecins. Ce rendez-vous, premier du genre, verra la création d'une conférence permanente des ordres médicaux des pays du pourtour méditerranéen, laquelle se consacrera à la coopération dans le secteur médical se voulant une force de proposition vis-à-vis des pouvoirs publics.
Il est attendu de cette rencontre régionale des professionnels de la santé, la constitution d'une «conférence permanente des ordres médicaux des pays du pourtour méditerranéen». Les participants auront à adopter les statuts de la future conférence. Ce que M. Bekkat nomme «la charte d'Alger». Les assises seront présidées par l'Algérie en tant qu'initiatrice du projet, et l'Italie qui a été le premier pays à répondre favorablement à cette initiative qu'elle a accompagnée depuis le début, indique le conférencier.
Avortement : du retard à rattraper l Les Ordres des médecins de trois pays du Maghreb (Algérie, Tunisie et Maroc) se rencontreront le 22 novembre, à El-Aurassi, autour du thème : «La responsabilité, l'éthique médicale et la biotique». Selon M. Bekkat, la partie algérienne aura à prendre connaissance des avancées des deux pays voisins en la matière. L'orateur cite le cas de l'avortement. Au Maroc, explique-t-on, si le fœtus présente des malformations, l'avortement est autorisé. En Algérie, si le même fœtus doit naître sans tête, la loi interdit l'avortement sauf si l'accouchement met en danger la vie de la femme. M. Bekkat relève aussi une contradiction en la matière : les pouvoirs publics ont autorisé l'avortement à des femmes violées par des terroristes pendant la décennie écoulée, mais restent silencieux à propos des «viols civils». Les fatwas existent, assure-t-il. Il s'agit pour l'Algérie de se mettre au diapason de ce qui se pratique chez ses voisins.


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