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Histoires vraies
Conan Doyle vous surveille (2e partie)
Publié dans Info Soir le 30 - 10 - 2007

Résumé de la 1re partie n Sir Arthur, un écrivain célèbre, expérimente le jeu «d'esprit» en présence de ses amis. Ces derniers ne pouvaient concevoir qu'un vivant puisse communiquer avec… l'au-delà.
Bernard Shaw est un Irlandais qui ne manque pas d'esprit et il déteste les femmes du plus profond de lui-même. Cet être sans scrupules s'est vanté d'avoir fraudé dans une séance spirite. Et alors ? Qu'est-ce que ça prouve ? Ce n'est pas parce qu'un homme célèbre triche qu'il faut jeter le discrédit sur tout ce qui concerne le spiritisme !
Dans les années qui suivent, Sir Arthur Conan Doyle va consacrer une grande part de son temps et de sa fortune à poursuivre ses recherches sur la vie après la mort. Il est persuadé qu'il existe quelque chose dans l'au-delà. Il affirme avec force :
— Je mourrai un jour, comme nous tous. Et, pour bien vous prouver la force de mes convictions, je peux vous promettre d'ores et déjà que vous me reverrez après ma mort. Et même souvent...
Ceux qui entendent cette déclaration sont partagés, dans leurs sentiments, entre la crainte et l'espoir...
Sir Arthur Conan Doyle meurt en 1930, à l'âge de soixante et onze ans, ce qui est relativement jeune... Et il tient ses promesses. A plusieurs reprises...
Il faut rappeler que Sir Arthur avait débuté comme médecin. Il occupait alors un cabinet dans un immeuble de Londres, dans le quartier de Harley Street, quartier où beaucoup de médecins sont installés. Son appartement était au troisième étage de l'immeuble et un ascenseur desservait les étages supérieurs. Or Sir Arhur explosait à chaque passage de l'engin :
— Mais enfin, ils ne peuvent donc pas monter à pied, comme moi ? Est-ce qu'on a besoin de ces mécaniques infernales et bruyantes qui secouent toute la maison !
Pas de doute, Sir Arthur Conan Doyle détestait vraiment les ascenseurs.
Après sa mort, Sir Arthur est sans doute revenu sur les lieux où il a vécu heureux. Tout prête à penser qu'il hante encore l'immeuble de HarIey Street. Qu'est-ce qui peut faire croire ça ? Tout simplement le fait que l'ascenseur a pris la fâcheuse habitude de tomber en panne à chaque fois qu'il passe le palier du troisième étage...
Dès que cela se produit, un des médecins qui occupent l'immeuble téléphone au technicien de la compagnie. Qui accourt le plus rapidement possible :
— Encore en panne ? Mais c'est incompréhensible ! Je suis passé hier. D'ailleurs, tout était en ordre. Je n'ai pas eu à intervenir. Votre ascenseur s'est remis spontanément en marche. Je suis certain que ça va être encore la même chose aujourd'hui....
— Oui, mais c'est particulièrement gênant pour nos confrères du quatrième et du cinquième étages. Les clients se font de plus en plus réticents. D'abord : allez donc demander à des gens malades de monter cinq étages à pied pour aller chez leur médecin. Et puis, petit à petit, la rumeur a fini par se répandre dans la quartier. C'est aussi la faute du vieux Benjamin !
Le vieux Benjamin est le gardien de l'immeuble. Enfin, il l'est resté pendant les quelques années qui ont suivi la mort de Sir Arthur. Il avait toujours eu beaucoup d'estime pour l'écrivain spirite. Et il a sa petite opinion sur les pannes de l'ascenseur :
Si l'ascenseur s'arrête régulièrement au niveau du troisième, c'est Sir Arthur qui appuie sur le bouton... Ou qui ouvre la porte pour bloquer l'appareil.
Et, en disant ces mots, le vieux Benjamin ôte sa casquette à galon doré pour saluer respectueusement l'âme de Sir Arthur qui devait être dans les parages. Quelqu'un entre à ce moment-là :
— Excusez-moi, c'est bien dans cet immeuble que vécut Sir Arhur Conan Doyle ? (à suivre...)


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