Résumé de la 39e partie n L'abattage du vieil olivier qui gêne Mohammed qui veut construire une maison pose problème. Quand Mohammed et Tayeb reviennent, ils ne trouvent qu'un ouvrier. — Où est passé l'autre ? demande Mohammed — Il est parti ! — Comment cela, parti ? Mais je l'ai recruté pour qu'il abatte cet arbre ! L'homme hésite un moment puis répète ce que son compagnon lui a dit. — Maudit, l'olivier ? Qu'est-ce que cette histoire ? — J'ai glissé… — Ce sont des choses qui arrivent ! Tayeb ne sait qu'en penser. — Père, je crois que nous avons eu une journée éprouvante. Et si on remettait l'abattage à demain ? — Je pense que tu as raison ! Il se retourne vers l'ouvrier. — Je te paye ta journée, puisque tu t'es dérangé et que tu as eu ta part d'émotion, je peux compter sur toi, pour demain ? — Oui, dit l'homme, qui empoche l'argent et s'en va. Mohammed est très éprouvé. — Quelle histoire ! — ça va passer, dit Tayeb — d'abord ce malheureux qui se blesse, ensuite cet homme qui glisse et manque de se briser l'échine ! — ce sont des choses qui arrivent ! — D'accord, mais les gens parlent… ils vont croire que notre terrain est maudit ! — C'est absurde ! — C'est ainsi que raisonnent les gens d'ici ! — Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? — on rentre chez ton oncle ! — ne va pas lui raconter ce qui s'est dit ! — non, il se moquerait de moi ! — demain, nous allons prendre d'autres hommes… — ne va pas chercher des ouvriers, va plutôt prendre des jeunes désœuvrés, ils seront intéressés par l'argent ! — tu as raison ! Et surtout, ils ne se poseront pas de questions ! Tayeb est perplexe. — je pense à l'ouvrier de tout à l'heure ! — il est bien soigné à l'hôpital — tu sais qu'il n'est pas assuré, alors ce serait bien de lui donner quelque chose, pour l'aider ! — j'y pensais, dit Mohammed. (à suivre...)