Résumé de la 41e partie n Taos raconte à Mohammed d'étranges histoires sur le vieil olivier familial, l'homme se moque copieusement de sa femme ! Le soir, au moment de se mettre au lit, Mohammed taquine encore sa femme. — Alors, c'est ainsi, l'esprit de l'olivier a rendu folle cette malheureuse ! — Oui, dit Taos. — Eh bien, demain, je vais la venger : je vais le couper ! Taos est effrayée. — Ne fais pas cela, tu vas nous faire encourir la malédiction de l'arbre ! — Toi, tu parles comme une vieille femme superstitieuse ! — Je t'en supplie… — Laisse-moi dormir ! Il maugrée longuement avant de s'endormir, vaincu par la fatigue. Son sommeil, après toutes les émotions de la journée, est agité. Les images qui se précipitent dans sa tête sont incohérentes, puis tout redevient clair. Il se retrouve au milieu du terrain, en pleine nuit. — Tayeb ? demande-t-il, cherchant son fils. Mais il n'y a personne. Il est soudain pris par l'angoisse. Il tente de s'éloigner du terrain mais il n'y parvient pas : une sorte de barrière invisible le retient. — hé là, hé là ! C'est alors qu'il voit venir vers lui un vieil homme à la longue barbe blanche. — Ainsi donc, c'est toi qui veux m'abattre ? Mohammed recule. — Qui es-tu ? — Comment, tu ne me connais pas ? — Je ne te connais pas ! — Je suis l'esprit de l'arbre ! Mohammed recule encore. — Eloigne-toi de moi, tu n'es qu'une vision ! — Mais une vision réelle ! Le vieillard se fait menaçant. — Si tu cherches à m'abattre, cela te portera malheur ! — Tu n'es qu'un rêve inspiré par le démon ! Le vieillard s'avance, menaçant : — Je te tuerai ! — Eloigne-toi, vision du diable ! Il se réveille, en sueur. Sa femme se réveille aussi. — Tu as crié, dit-elle. — J'ai fait un cauchemar ! — Raconte-le-moi. — Je l'ai oublié ! (à suivre...)