Résumé de la 43e partie n Malgré l'avertissement reçu en rêve, Mohammed tente d'abattre l'arbre qui gêne la construction… celui-ci saigne ! Taos est effrayée en voyant arriver son mari : il est pâle comme un linge ! — que s'est-il passé ? demande-t-elle. — rien, dit Mohammed. — comment rien ! tu es livide ! — dis à ton fils de t'expliquer ! Il va s'étendre sur un lit. Taos, elle, interroge Tayeb qui lui raconte ce qui s'est passé. — un vieil homme ! c'est l'esprit de l'olivier ! — je n'ai rien vu, dit Tayeb. — mais les ouvriers l'ont vu ! — c'est ce qu'ils disent ! — et cet arbre qui saigne ! Tayeb est sceptique. — a réfléchir, je ne sais pas si c'est du sang… C'est épais, c'est sombre, mais cela peut être de la sève ! — de la sève ! — oui, c'est comme la sève des pins ! — mais c'est un olivier, et à ma connaissance, un olivier ne suinte pas comme un pin ! — je ne sais quoi dire ! — il faut retourner sur les lieux, voir de quoi il s'agit ! Tayeb secoue la tête. — je t'assure que cette histoire commence à me fatiguer… Va t'occuper de père, je crois qu'il est très remué ! En effet, Mohammed est bouleversé. — comment vas-tu ? demande Taos — mal, dit-il. Il regarde sa femme, les yeux hagards. — il fallait voir l'arbre saigner… — je t'ai dit de laisser cet olivier ! — je le laisse ! Taos n'en croit pas ses oreilles. — tu… tu abandonnes la construction ? — je ne sais pas encore, mais pour le moment je ne ferai pas couper cet arbre ! Tayeb, comme sa mère, est étonné par la décision de son père. — peut-être qu'on trouvera un terrain à Alger. Tayeb sait ce que de tels propos peuvent coûter à son père, qui tient à construire une maison dans son village. — on peut construire ici, dit-il, il faut voir comment garder l'olivier… au milieu de la cour, ce sera un bel élément de décoration ! — tu as raison, dit sa mère, on garde cet arbre. Il nous protégera ! (à suivre...)