Résumé de la 9e partie n Après Malika, c'est sa mère, Ouardia, qui se prend d'amitié pour Mustapha : la brave femme ignore qu'il est le petit-fils du pire ennemi de la famille ! Malika est en colère contre sa mère. — Comment pouvais-tu lui dire que je parle tout le temps de lui ! — Mais c'est vrai, tu n'arrêtes pas de me donner de ses nouvelles ! — C'est toi qui me le demandes ! — Bon, bon, n'en fais pas un drame ! — Mais qu'est-ce qu'il va croire ? Que je m'intéresse à lui ? — Tu t'intéresses à lui ! La jeune femme secoue la tête. — Ah, maman, maman, il y a des choses que tu ne comprends pas ou alors que tu fais semblant de ne pas comprendre ! Ouardia est vexée. — C'est ça, dis que je suis bornée…. Mais Malika n'est déjà plus en colère. Elle prend sa mère par les épaules et la serre contre elle. — Je t'aime ! — Alors épouse ce jeune homme ! Malika la regarde, surprise. — Quoi, tu veux que… — Oui, ce jeune homme m'est très sympathique… Tu m'as dit qu'il appartient à une famille riche et considérée… Que veux-tu de plus ? — Mais on connaît peu de choses sur lui ! — Le peu que l'on connaît suffit ! — Imagine que ce soit un voyou… — Impossible ! — Qu'il soit issu d'un milieu maffieux ? — Non, non. Malika est sur le point de dire : «Il est le petit-fils du pire ennemi de ta famille… du tortionnaire haï de ton pauvre beau-père», mais elle n'ose pas aller aussi loin…. De guerre lasse, la jeune femme soupire. — Alors, il te plaît ? — Beaucoup ! — Il faut qu'il plaise aussi à père… et aux garçons ! — L'essentiel est qu'il te plaise ! Le reste, je m'en occupe ! Malika rit. — Ainsi, tu me le colles ! — Il est si beau, il semble si doux, si intelligent ! — Il faudrait qu'il demande ma main ! — Je pense qu'il ne va pas tarder à le faire ! (à suivre...)