Résumé de la 42e partie n Dans son sommeil, Mohammed voit «l'esprit» de l'olivier qui le menace de lui faire du mal s'il tente de l'abattre. Vers le milieu de la matinée, il se rend sur le terrain où son fils Tayeb, accompagné de trois jeunes gens, le rejoint. — Ce sont de solides gaillards ? demande Mohammed en souriant. — Je crois, dit Tayeb. — Alors, parfait, nous allons abattre cet arbre ! Il remet une cognée au premier jeune homme. — Tu donnes un coup sec, puis un second, au même endroit ! — Oui, dit l'homme. Il soulève la cognée mais s'arrête. — Attention ! — Qu'est-ce qu'il y a ? dit Mohammed. — J'ai vu un vieil homme passer, j'ai failli abattre ma hache sur lui ! — Quel vieil homme ? dit Tayeb, je n'ai vu personne ! Il se retourne vers Tayeb et les autres hommes. — Vous avez vu quelqu'un, vous ? — Non, on n'a vu personne ! — Allez, dit Mohammed, recommence ! Le jeune homme soulève de nouveau la cognée mais crie de nouveau : — Attention ! Il jette la cognée. — Je ne peux pas ! — Tu es fou, dit Mohammed, allez, écarte-toi, laisse ton compagnon recommencer ! Mais le second homme agit exactement comme le premier. Il jette sa hache. — J'ai failli lui couper le bras ! — Mais à qui ? gémit Mohammed. — A un vieil homme qui voulait s'emparer de la hache ! — Donne ta hache à ton compagnon Mais l'autre garçon refuse de la prendre. — Cet arbre est hanté, je ne lui porterai pas atteinte ! — Vous êtes tous des imbéciles ! Il saisit la cognée et d'un coup sec l'abat sur l'arbre. Une chose extraordinaire se produit alors : l'arbre se met à saigner ! — C'est extraordinaire ! Tayeb est impressionné, Mohammed ne sait plus que faire. — Ce n'est pas possible ! Il jette la cognée. — Je dois rêver ! — Rentrons, dit Tayeb. (à suivre...)