Le spécialiste, Grimes, proposera l'accélération du programme ambitieux de dépollution marine et des procédures d'introduction de technologies de production plus propres, la modernisation et le renforcement du système d'épuration : «Stopper la littoralisation du développement, opérationnaliser les conseils de coordination côtiers, une plus grande implication de la commission intersectorielle, une plus grande association des compétences universitaires dans le processus de planification, la révision du système de monitoring, de veille et d'alerte des universités et des instituts spécialisés», expliquera-t-il. Fériel Louanchi se désolera du manque d'information sur les zones côtières et les mers marginales qui pourraient être selon elle, plus vulnérables que les zones océaniques ouvertes à l'acidification et plus vulnérables par l'anthropisation (rejets de polluants, eutrophisation qui tend à baisser le pH «car la pénétration de gaz carbonique atmosphérique doit y être plus importante», expliquera-t-elle en appelant à la nécessité de la mise en place d'un suivi sur diverses régions de la côte (aires protégées, zones aquacoles, zones de pêche).