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Au coin de la cheminée
Les quatre fils de Si Chattar (1re partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 11 - 2007

Dans des temps très anciens, il y avait une fois un bourgeois fort riche du nom de Sidi Chattar. Son épouse lui avait donné quatre fils qu'il avait élevés avec grand soin, les confiant aux meilleurs maîtres, et surveillant personnellement leur nourriture, leurs jeux, leur tenue, leurs fréquentations.
A 18 ans, l'aîné, Ahmed Chattar, était un garçon accompli, suffisamment lettré et fort bien élevé. Ses frères se succédaient à un an d'intervalle : Saïd, 17 ans, particulièrement astucieux ; Omar, 16 ans, beau et fort ; enfin, le benjamin mais non le moins sage, Abdessalam, 15 ans, très fin et très doux.
Si Chattar et son épouse, sachant qu'ils n'étaient pas éternels, désiraient le plus rapidement possible compléter cet enseignement théorique en donnant à leurs garçons des situations où s'épanouiraient, dans l'expérience de la vie, leurs qualités d'hommes.
La maman suggéra que l'on donnât une de leurs propriétés à chacun d'eux. Si Chattar réfléchit, mais resta silencieux. Alors elle proposa qu'on les lançât dans le commerce en leur confiant une dot préalable. Mais Si Chattar restait toujours aussi pensif et muet.
Finalement, il convoqua ses quatre fils et leur dit :
«Mes enfants, actuellement, je suis vieux. J'ai accompli ma tâche. A vous de montrer ce que vous êtes capables de faire. Vous savez lire et écrire. Mais, vous ne connaissez pas le monde et n'avez jamais donné vos preuves dans le travail. Il faut voyager et choisir un métier. J'ai donc décidé de vous offrir un cheval à chacun. Je vous donnerai des provisions de voyage suffisantes pour quatre jours.»
A cette nouvelle, les enfants s'en furent dormir et, à l'aube, ils embrassèrent leurs parents et sautèrent en selle, munis de leur musette de provisions.
Les quatre cavaliers chevauchèrent d'abord de concert. Le ciel était bleu et, sous le soleil ardent, la terre était blonde et nue à l'infini. Leurs burnous claquaient au vent. Ils exultaient de la joie d'être ensemble tous les quatre, seuls, entre jeunes, enfin libres !
Le premier soir, on bivouaqua avec les provisions du père. Le même feu illuminait de joie leurs fières prunelles d'adolescents. Ils s'aimaient tendrement. Côte à côte, ils s'endormirent sous le sourire des étoiles.
Le lendemain soir, ce fut la même apothéose.
Et le troisième soir aussi.
Mais, le quatrième jour, les vivres étaient presque épuisés. Et voici que leur piste arriva à un carrefour. Quatre voies se présentaient à eux. C'était l'heure de la décision. Les frères convinrent alors de s'engager chacun dans l'une de ces voies et d'aller y tenter sa chance ; à une condition : au bout d'un an, exactement le dernier jour du dernier mois à compter de ce jour-là, les quatre frères se retrouveraient au même carrefour.
Ainsi fut fait. Après s'être embrassés, chacun des jeunes gens s'élança vers son destin.
L'aîné, Ahmed, chevaucha longuement et s'engagea dans une forêt profonde. Cette forêt bordait une montagne dans laquelle il découvrit une grotte grâce à la lumière que ses parois reflétaient. Ahmed mit pied à terre, il entra et fut salué par un vieillard qui, du fond de la caverne, lui cria : (à suivre...)


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