Résumé de la 132e partie n Steve change complètement de position. Il déclare aux journalistes que Thompson, le meurtrier de sa femme, est innocent… vSteve repoussa les micros de son visage. «Je vais répondre à vos questions. S'il vous plaît, laissez-moi parler.» Les journalistes se turent. Steve regarda droit dans la caméra. «Oui, j'ai changé d'avis. Je dis cela en sachant qu'il y a peu de chance que mon fils et Sharon Martin soient retrouvés vivants. Mais, même si leur ravisseur est arrêté trop tard, j'ai appris une chose durant ces deux dernières journées. J'ai appris qu'aucun homme n'a le droit de déterminer l'heure de la mort de I'un de ses semblables. Je crois que ce pouvoir n'appartient qu'à Dieu seul et...» Sa voix se brisa. «Je vous demande seulement de prier pour que Neil, Sharon et Ronald soient épargnés aujourd'hui.» Des larmes coulaient le long de ses joues. Laissez-moi passer. Les reporters s'écartèrent en silence. Roger et Hugh coururent derrière lui comme il s'élançait à travers la rue. Glenda les attendait. Elle leur ouvrit la porte, prit Steve dans ses bras. «Allez-y, Steve, pleurez un bon coup. Allez.» Il éclata en sanglots. Je ne peux pas les laisser mourir. Je ne peux pas les perdre.» Elle le laissa pleurer dans ses bras, les sanglots lui secouaient les épaules. Si seulement j'avais pu me souvenir plus tôt, se désespérait-elle. Ô mon Dieu, je suis arrivée trop tard pour l'aider ! Elle sentait son corps trembler comme il essayait de se calmer. «Je suis navré, Glenda, vous en avez trop vu... vous n'êtes pas bien. — Je vais très bien, répondit-elle. Steve, que cela vous plaise ou non, vous allez prendre une tasse de thé et des toasts. Vous n'avez ni dormi ni mangé depuis deux jours.» L'air sombre, ils passèrent dans la salle à manger. «Monsieur Peterson, dit Hugh doucement, souvenez-vous que les photos de Sharon et de Neil vont être dans toutes les éditions spéciales des journaux du matin ; elles vont apparaître sur toutes les chaînes de télévision. Quelqu'un peut les avoir vus, avoir remarqué quelque chose. — Vous ne croyez quand même pas que celui qui les a enlevés va les exhiber en public, rétorqua amèrement Steve. — Quelqu'un peut avoir remarqué des activités suspectes ; quelqu'un peut avoir entendu l'un de ces appels téléphoniques ou entendu des gens parler dans un bar...» Marian versa l'eau de la bouilloire dans la théière. La porte entre la cuisine et la salle à manger était ouverte et elle pouvait entendre la conversation. Ce pauvre M. Peterson. Pas étonnant qu'il se soit montré si brutal quand elle lui avait parlé. Il était anéanti par la disparition de son petit garçon et elle l'avait bouleversé encore davantage en lui parlant de Neil. Cela prouvait bien qu'il ne faut jamais juger les gens. Vous ne savez pas quel chagrin les déchire au fond d'eux-mêmes. Peut-être que s'il prenait un peu de thé... Elle apporta la théière. Steve avait la figure entre ses mains. «Monsieur Peterson, dit-elle doucement, laissez-moi vous servir une bonne tasse de thé bien chaud.» Elle prit la tasse. De l'autre main, elle commença à verser. (à suivre...)