Résumé de la 21e partie n D'un geste instinctif, Sharon relève Neil et le protège de l'intrus qui les tient en joue... C'est mon souhait le plus vif, répondit calmement Steve. Et maintenant, au moins, je peux offrir à Sharon autre chose qu'un type complètement fauché avec charge de famille. — Allons, elle a une sacrée chance de vous avoir vous et Neil ! Venez, ma voiture est dehors. Je vous dépose à Grand Central. — Epatant. Sharon est à la maison et je ne voudrais pas rater le train.» La limousine de Bradley était devant la porte. Le chauffeur se faufila rapidement à travers les embouteillages du centre de la ville. Steve se renversa dans le siège et soupira. «Vous avez l'air éreinté, Steve. Cette affaire Thompson vous a rudement éprouvé.» Steve haussa les épaules. «C'est exact. Tout a resurgi. Tous les journaux, dans le Connecticut, ressortent la... mort de Nina. Je sais que les enfants en parlent à l'école. Je m'inquiète de ce que peut entendre Neil. Et je suis navré pour la mère de-Thompson... pour lui aussi. — Pourquoi n'emmenez-vous pas Neil pendant quelques jours, jusqu'à ce que tout soit terminé ?» Steve, réfléchit. «Je devrais le faire. Ce serait sans doute une bonne chose.» La limousine s'arrêta sur Vanderbilt Avenue, devant Grand Central Station. Bradley Robertson secoua la tête. «Vous êtes trop jeune pour vous en souvenir, Steve, mais dans les années trente, Grand Central était la plaque tournante de tous les transports de ce pays. Il y avait même un feuilleton à la radio...» Il ferma les yeux. «Grand Central Station, carrefour d'un million de vies privées, c'était le slogan.» Steve rit. «Et vint ensuite l'âge du jet.» Il ouvrit la porte. «Merci de m'avoir déposé.» Sortant sa carte d'abonnement, il traversa rapidement la gare. Il avait cinq minutes avant le départ du train et il voulait téléphoner chez lui pour prévenir Sharon qu'il prenait bien le train de dix-neuf heures trente. Il eut un geste de lassitude. «Ne te raconte pas d'histoires, pensa-t-il. Tu as simplement envie de lui parler, de t'assurer qu'elle n'a pas changé d'avis et qu'elle est bien là.» Il entra dans une cabine téléphonique. Il n'avait pas assez de monnaie et appela en P.C.V. Le téléphone sonna une fois... deux... trois fois. La téléphoniste intervint. «Je fais votre numéro, mais ça ne répond pas. — Il y a sûrement quelqu'un. Essayez encore, s'il vous plaît. — Bien, monsieur.» La sonnerie continua, harcelante. A la cinquième fois, la téléphoniste revint en ligne. «?a ne répond toujours pas, monsieur. Voulez-vous rappeler plus tard ? — Mademoiselle, soyez gentille de vérifier le numéro. Etes-vous certaine d'avoir fait le 203 565 1313 ? — Je vais le composer, encore une fois, monsieur.» Steve contemplait l'appareil dans sa main. Où pouvaient-ils donc être ? Si Sharon n'était pas venue, les Lufts avaient peut-être demandé aux Perry de garder Neil. (à suivre...)