Résumé de la 13e partie n Pierre Bourgot reçoit du cavalier noir un onguent qui lui permet de se transformer en bête sauvage. Les deux femmes rentrent au village, des fagots sur le dos. Elles ont l'habitude de se rendre dans la forêt ramasser du bois, la région jouissant depuis toujours d'une grande sécurité. Elles bavardent quand brusquement l'une d'elles se retourne. — Qu'y a-t-il ? demande sa campagne. — j'ai entendu un bruit… — un animal sans doute ! — ou alors un homme ! L'inquiétude gagne les deux femmes. — pressons le pas ! Elle pressent le pas mais leurs fagots sont lourds et les ralentissent. De temps à autre, elles se retournent : il n'y a personne, mais elles sentent comme une présence. — encore un effort, le village n'est pas très loin ! Tout à coup un hurlement se fait entendre. — un loup ! Les deux femmes épouvantées jettent leurs fagots pour mieux courir. Mais le loup, qu'elles attendent par derrière, jaillit par devant. — il est là ! il est là ! C'est un loup gigantesque, mais un loup bizarre, avec un faciès quasi humain. Il s'est arrêté et regarde les deux femmes. — il va nous attaquer ! — ce n'est pas un loup ordinaire… La femme qui a parlé s'est baissée pour ramasser une pierre, mais avant qu'elle ne frappe la bête, celle-ci saute sur elle et la renverse. — Au secours ! Elle se protège le visage mais la bête la prend à la gorge. Sa campagne songe à lui porter secours, mais elle comprend vite que la lutte est inégale. Alors, elle se met à courir, éperdue, appelant au secours. Des paysans, revenant des champs la croisent. — le loup ! le loup ! crie-t-elle. — un loup ? — dans la forêt ! il a attaqué une femme qui était avec moi ! Les hommes se précipitent dans la direction indiquée. Mais ils arrivent trop tard. La malheureuse est étendue sur le sol, égorgée de long en large. — la bête a attaqué pour tuer, non pour manger ! On emporte le corps au village où s'installe la consternation. La sécurité dont jouissait le village jusque là est bien finie. Quand la femme qui a échappé à la mort raconte ce qui s'est passé, on s'écrie : — ce n'est pas un loup ! — C'est un loup-garou ! (à suivre...)