Finalement, le gouvernement a répondu à l?ultimatum du mouvement citoyen des ârchs qui avait exigé, le 23 novembre dernier, une réponse officielle avant le 4 décembre 2003 quant à la prise en charge des incidences causées à la région touchée par les événements du Printemps noir. Pour rappel, la satisfaction de ces incidences a été posée lors du 23e conclave de l?interwilayas de l?Intht comme un préalable avant d?aller vers le dialogue avec les autorités. Dans un communiqué diffusé hier par les services du Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia a appelé les ârchs à «finaliser le document en cours de préparation en vue du dialogue pour la mise en ?uvre de la plate-forme d?El-Kseur». Le Chef du gouvernement a de même invité le mouvement citoyen à lui communiquer la composition de la délégation qui doit le représenter pour «convenir ensemble de la date d?ouverture de ce dialogue». Demain, le 23e conclave de l?Intht, déclaré ouvert depuis le lancement de l?ultimatum, reprendra ses travaux et devra examiner la déclaration du Chef du gouvernement et décider de la suite à donner. Les plus hautes instances du pays ont multiplié, ces derniers mois, l?offre de dialogue en direction des ârchs. Le chef de l?Etat a, au cours du Conseil des ministres, tenu le 24 août dernier, instruit son Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, de «réunir les conditions nécessaires à l'effet de réussir ce dialogue en vue du dénouement définitif de la crise, du renforcement de l'unité nationale et de la consolidation de la stabilité de l'Algérie». Abdelaziz Bouteflika a paru consentir à satisfaire les revendications du mouvement citoyen en précisant que le dialogue est «destiné à la mise en ?uvre de la plate-forme d?El-Kseur». Il va sans dire que les dialoguistes, à leur tête Belaïd Abrika, ont marqué un point sur leurs adversaires qui ont perturbé le dialogue avec le gouvernement.