La «nouvelle Intifadha» se poursuit, elle, depuis septembre 2000. Elle a ouvert à Ariel Sharon la voie pour prendre la tête du gouvernement israélien, en janvier 2001. Entre chaque regain de violences et trois âpres négociations, Israéliens et Palestiniens font une pause, s?accusant qui de «crimes de guerre», qui d?«incitation» aux massacres. Le Cicr donne de la voix, évoquant la colonisation israélienne comme «crime de guerre», avant de revenir en partie sur ses propos. La BBC, dans une de son émission, L?accusé, demande à ses invités si Ariel Sharon peut être poursuivi pour le massacre des Palestiniens du camp de Sabra et Chatila, au Liban, en 1982. Parmi les invités, l?ancien procureur des tribunaux internationaux, Richard Goldstone, répondra par l?affirmative. En Israël, on accuse des responsables de l?émission d?être favorables aux Palestiniens. Le 21 juin, c?est un «tribunal» égyptien, mis en place par l?Ordre des avocats du Caire, qui simulera un jugement Sharon, pour crimes de guerre. Le «procès» se poursuit. Le 23 juin, alors qu?Ariel Sharon est en visite à Washington, Human Rights Watch, la puissante organisation américaine des droits de l?Homme, demande au président américain d?inciter le Premier ministre israélien à coopérer à un enquête criminelle relative aux massacres de Sabra et Chatila. L?organisation américaine estime que «les conclusions de la commission israélienne Kahan (cette commission avait conclu à une responsabilité indirecte et personnelle d?Ariel Sharon, alors ministre de la Défense dans le massacre de 800 à 2 000 Palestiniens de Sabra et Chatila) ne saurait se substituer à une procédure devant une cour criminelle, que ce soit en Israël, en Belgique ou ailleurs». Colin Powell, secrétaire d?Etat américain, sera contraint d?expliquer qu?Ariel Sharon «sera reçu en tant que Premier ministre d?Israël, élu», ajoutant : «C?est sur la base de cette fonction que je lui parle pratiquement tous les jours.» Suite aux conclusions de la commission Kahan, Ariel Sharon avait dû démissionner de son poste de ministre de la Défense. En janvier dernier, il qualifiait les massacres des camps de Sabra et Chatila de «terrible tragédie». Mais rien n?y fait. Ce même 23 juin, jour de la visite d?Ariel Sharon à Washington, le parquet général de Bruxelles requiert la recevabilité d?une seconde plainte, déposée le 18 juin. La décision ? même si elle n?est pas définitive et permet simplement la poursuite de l?instruction ? attise le feu. Le 5 juillet 2001, des pierres sont jetées contre le consulat de Belgique à El-Qods, pour protester contre le dépôt de plaintes en Belgique. Des slogans vengeurs «Belges antisémites» sont scandés et ce, pour protéger celui qui continue à défier les lois internationales. M. A. La BBC, dans une de son émission, L?accusé, demande à ses invités si Ariel Sharon peut être poursuivi pour le massacre des Palestiniens du camp de Sabra et Chatila, au Liban, en 1982. Parmi les invités, l?ancien procureur des tribunaux internationaux, Richard Goldstone, répondra par l?affirmative. En Israël, on accuse des responsables de l?émission d?être favorables aux Palestiniens. Le 21 juin, c?est un «tribunal» égyptien, mis en place par l?Ordre des avocats du Caire, qui simulera un jugement Sharon, pour crimes de guerre. Le «procès» se poursuit. Le 23 juin, alors qu?Ariel Sharon est en visite à Washington, Human Rights Watch, la puissante organisation américaine des droits de l?Homme, demande au président américain d?inciter le Premier ministre israélien à coopérer à un enquête criminelle relative aux massacres de Sabra et Chatila. L?organisation américaine estime que «les conclusions de la commission israélienne Kahan (cette commission avait conclu à une responsabilité indirecte et personnelle d?Ariel Sharon, alors ministre de la Défense dans le massacre de 800 à 2 000 Palestiniens de Sabra et Chatila) ne saurait se substituer à une procédure devant une cour criminelle, que ce soit en Israël, en Belgique ou ailleurs». Colin Powell, secrétaire d?Etat américain, sera contraint d?expliquer qu?Ariel Sharon «sera reçu en tant que Premier ministre d?Israël, élu», ajoutant : «C?est sur la base de cette fonction que je lui parle pratiquement tous les jours.» Suite aux conclusions de la commission Kahan, Ariel Sharon avait dû démissionner de son poste de ministre de la Défense. En janvier dernier, il qualifiait les massacres des camps de Sabra et Chatila de «terrible tragédie». Mais rien n?y fait. Ce même 23 juin, jour de la visite d?Ariel Sharon à Washington, le parquet général de Bruxelles requiert la recevabilité d?une seconde plainte, déposée le 18 juin. La décision ? même si elle n?est pas définitive et permet simplement la poursuite de l?instruction ? attise le feu. Le 5 juillet 2001, des pierres sont jetées contre le consulat de Belgique à El-Qods, pour protester contre le dépôt de plaintes en Belgique. Des slogans vengeurs «Belges antisémites» sont scandés et ce, pour protéger celui qui continue à défier les lois internationales.