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Le "faucon" de la droite israélienne
Voyage au c?ur d?une personnalité controversée
Publié dans Info Soir le 14 - 07 - 2003

"Enigme" Ariel Sharon fait l?objet de plusieurs plaintes pour génocide, crimes contre l?humanité, crimes de guerre et violations des Conventions de Genève. Ses traits de personnalité sont tout aussi complexes que l?histoire de la région.
Le chef du Likoud, Ariel Sharon, est un personnage politique très controversé. En Israël, on le vénère ou on le méprise. Toutes les opinions tablent pourtant que cet homme, qui a provoqué la nouvelle Intifadha palestinienne lors de sa visite sur l?Esplanade des mosquées à El-Qods, est en passe de devenir un des personnages politiques qui a marqué l?histoire.
Ses détracteurs le surnomment le «bulldozer» et craignent qu?il n'entraîne le pays dans une nouvelle guerre. A 72 ans, l?homme, qui avait autrefois la réputation de «manger des Arabes au déjeuner», cultive aujourd?hui l?image d?un faiseur de paix ou celui d?un faucon qui se transforme en colombe.
Ariel Sharon aura été, en effet, toute sa vie au c?ur du conflit israélo-palestinien et il aime mettre en valeur son passé de militaire. Il faut dire que l?homme passera sans doute à l?histoire comme un brillant stratège. Depuis la création de l?Etat d?Israël, il a participé aux cinq guerres qu?a dû traverser le pays et a lui-même été blessé à deux reprises. Après la guerre de 1948, il commande la prestigieuse brigade des Golani et, durant la guerre des Six-Jours, en 1967, il est à la tête des blindés dans le Sinaï. En 1973, il dirige les 27 000 hommes qui franchissent le canal de Suez et renversent le cours de la guerre du Kippour. Son nom reste toutefois également associé à deux massacres de civils pour lesquels il ne s?est d?ailleurs jamais excusé. Le premier se déroule en 1953 alors qu?Ariel Sharon et son unité chargée de «la lutte antiterroriste» mènent une opération de représailles dans le village de Qibiya, en Cisjordanie.
Ils font exploser 45 maisons et tuent 69 personnes, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants. Ses excès font frémir ses supérieurs, le gouvernement et même le pays tout entier. En 1977, Ariel Sharon est nommé ministre de l?Agriculture sous le gouvernement dirigé par Menahem Begin. Il défend alors la cause du «Grand Israël» et se fait l?artisan d?une colonisation juive massive dans les territoires occupés. Entre 1990 et 1992, Sharon détient le portefeuille du Logement et de la Construction, ce qui lui permet de poursuivre cette politique de colonisation. A la suite de la chute de l?Union soviétique et des vagues d?immigration en provenance de Russie, il initie d?ailleurs un programme d?intégration des immigrants à travers le pays, dont la construction de 144 000 logements.
L?homme ne croit pas à la paix définitive et se vante de n?avoir jamais serré la main du chef de l?Autorité palestinienne, Yasser Arafat.
En septembre 1999, quelques mois après l?élection d?Ehud Barak au poste de Premier ministre, Ariel Sharon est élu président du Likoud. Un an plus tard, il se rend sur l?Esplanade des mosquées à El-Qods. Dans le contexte des fragiles négociations de paix israélo-palestiniennes, le geste est interprété comme une provocation et déclenche la colère des Palestiniens qui revendiquent depuis toujours ce haut lieu saint de l?islam. Ironie du sort ou de l?histoire, ce sont les violences de cette nouvelle Intifadha ainsi que la démission d?Ehud Barak, qui ont permis au «faucon» de se tailler une place importante sur l?échiquier politique israélien pour accéder, en fin de compte, au poste de Premier ministre.


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