Désigné certes parmi les cinquante meilleurs joueurs de la planète de l'année 2007 et élu par 25 000 de ses pairs à travers la «Fifa PRO Awards» aux quatre coins du monde pour cette même année, Kakà, le virtuose milieu de terrain de l'AC Milan, avait pris une sacrée avance sur ses autres concurrents depuis qu'il a pris en charge la marche triomphale de son club en Ligue des champions européenne dès les quarts de finale face au Bayern Munich. Le Brésilien prend ensuite une autre dimension lors des demi-finales contre les Anglais de Manchester United où il réussit un doublé à l'aller (2 à 3) avant de faire tourner en bourrique ces mêmes Mancuniens (3 à 0) au retour. En finale, Kakà contribue au sacre de Milan (une passe décisive pour Inzaghi) qui prend sa revanche sur Liverpool qui l'a battu deux ans auparavant à Athènes (2 à 1), terminant meilleur buteur de la Champions League avec 10 réalisations. Il enchaîne avec une Supercoupe d'Europe, où il est l'auteur d'un but, mais rate la Copa America avec la Séléçao qui le voit revenir en force lors des éliminatoires de la Coupe du monde-2010 dans son rôle de milieu, passeur et buteur au grand bonheur des amoureux des artistes auriverde. Orfèvre et altruiste, son ascension et son impressionnante régularité en Série A italienne (même si l'AC Milan marche mal en ce moment) ont fait de lui un gagnant avant l'heure.