Certains salons de thé à Alger ont perdu leur vocation et s?adonnent désormais à un nouveau commerce très lucratif : des salles sont ainsi aménagées pour les amoureux et les salons en question se transforment en des lieux de rendez-vous, voire en maisons closes où des prostituées, parfois mineures, travaillent sous le couvert de l?anonymat. Elles se réfugient dans ces salons où elles peuvent exercer le plus vieux métier du monde sans le déclarer ouvertement. Le patron de la cafétéria le tolère, en contrepartie, ces jeunes filles doivent gonfler la facture des clients. Une activité sexuelle qui prend des proportions alarmantes et qui passe toutefois inaperçue aux yeux des autorités. Les patrons des salons ne pensent qu?aux rentrées faramineuses qu?assurent ces activités. Certains le démentent, mais la plupart l?exercent en toute tranquillité, avec des «complicités». Heureusement qu?il y en a qui veillent à la bonne réputation de leur salon et qui bannissent ces comportements étrangers à la société algérienne. Mais combien sont-ils ? Ce qui est sûr, c?est que beaucoup de familles évitent les cafétérias et les salons de thé, les valeurs sont loin d?être les mots d?ordre respectables dans ces lieux autrefois tranquilles.