CHU de Blida n Chaque année, quelque 3 000 insuffisants rénaux arrivent au dernier stade de la maladie. Ce chiffre indique de manière on ne peut plus claire que les problèmes du rein, (et de l'appareil urinaire de façon générale) sont légion dans notre pays. Dans beaucoup de cas, la transplantation rénale est l'unique solution pour ces malades. Cette situation n'a pas été sans susciter une réflexion de la part des responsables qui ont la charge le dossier de la santé en Algérie. Et dans le but de tenter justement de venir en aide aux insuffisants rénaux, lesquels, faut-il le rappeler, vivent le calvaire au quotidien à la faveur de la dialyse qu'ils subissent, un institut du rein a vu le jour en 2003 au CHU Frantz-Fanon de Blida. Cette importante réalisation scientifique est, en fait, venue à la suite de la première visite qu'a effectuée le Président Bouteflika dans la wilaya de Blida. C'était en 2001. L'infrastructure en question possède plusieurs missions dont la prévention des maladies rénales, la médecine relative à l'appareil urinaire, ainsi que le volet recherche dans ce domaine. Mais, incontestablement, la principale mission dévolue à cet institut est celle inhérente au développement de la transplantation rénale à partir de reins prélevés à partir de cadavres. Dans ce cadre, une étroite relation existe entre les responsables de l'institut en question et des experts mondiaux connus pour leur compétence et leur savoir-faire dans le domaine. L'institut du rein qui compte une capacité d'accueil de 193 lits, possède une autonomie de gestion. La première transplantation rénale au niveau du CHU de Blida a eu lieu au début de l'an 2003. Selon M. Zebbar, directeur général du CHU Frantz-Fanon de Blida, l'institut du rein, est, au regard des moyens — qui sont actuellement mis à sa disposition — en mesure de réaliser deux transplantations rénales par semaine.