Conformité n La FAF devait tenir, ce matin à l'hôtel Dar-Diaf de Bouchaoui, son assemblée générale extraordinaire avec comme seul point inscrit à l'ordre du jour : l'amendement de ses statuts. Il était temps que la FAF mette ses statuts en conformité avec les lois nationales, en particulier le décret 404-05 qui, en son temps, avait créé une grosse polémique avec la tutelle et son premier responsable de l'époque Yahia Guidoum, mais aussi en conformité avec les statuts de la Fifa. Ce passage obligé était prévu depuis plusieurs mois et la FAF a choisi de débuter la nouvelle année 2008, la dernière du mandat de son président Hamid Haddadj, pour revenir à une certaine légalité, ce qui lui évitera désormais d'éventuelles sanctions de l'auguste institution internationale. Outre les statuts, les membres de l'AG devront amender le règlement intérieur de la FAF qui prévoit entre autres la mise en place d'une commission de candidature élue pour quatre ans en prévision de l'enjeu électoral de décembre 2008. Les membres de l'assemblée générale de la FAF ne devraient pas, par ailleurs, trop tergiverser en examinant les nouveaux statuts pour donner leur aval en donnant la possibilité au président de briguer un autre mandat (ce que le décret interdisait), en maintenant les présidents des ligues régionales au nombre de neuf et ceux des 48 ligues de wilaya en qualité de membres de l'AG. La nouveauté, comme souhaité par le décret exécutif, est l'intégration au Bureau fédéral en tant qu'observateurs des Algériens membres élus des instances internationales et dont les voix ne seront pas délibératoires, mais consultatives, mais également la revue en hausse du nombre des membres experts représentant le ministère de la Jeunesse et des Sports. Cependant, le grand projet de cette assemblée générale extraordinaire est la création d'une structure de contrôle et de gestion des ligues et des clubs (une sorte d'équivalent à la Dncg française, la Direction nationale de contrôle et de gestion) qui imposera à ces démembrements un regard sur les statuts et les bilans. Ce point devrait susciter le débat entre les membres de l'AG, notamment les présidents de club qui verront d'un mauvais œil une structure venir fouiner dans une gestion souvent douteuse et des finances loin d'être gérées selon les normes fiscales nationales. Toutefois, ce projet est un passage obligatoire vers le professionnalisme si bien sûr, les acteurs de notre football voulaient bien faire ce saut qualitatif qui permettrait à la discipline d'entrevoir un avenir fait de progrès et de développement. Les résultats sportifs suivront certainement. Selon la presse française Maâtar refuse d'être l'adjoint de Saâdane l Selon la presse française, plus précisément le bihebdomadaire culte France Football, Rachid Maâtar, l'ex-international algérien et ancien entraîneur adjoint de Nancy et Metz, qui officie depuis un an au sein de la cellule d'observation de Valenciennes, aurait refusé d'être l'adjoint du sélectionneur national Rabah Saâdane. Détenteur d'un Diplôme d'entraîneur professionnel de football (Depf), Maâtar espère décrocher un poste d'entraîneur dans l'Hexagone plutôt que de prêter main-forte à la sélection algérienne qui prépare, dès 2008, les échéances de la CAN et du Mondial de 2010. Seul Djadaoui sera d'un apport pour les Verts où il s'occupera des joueurs professionnels évoluant en Europe et de la prospection de nouveaux jeunes pour les différentes sélections.