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Tindouf
Le mariage entre tradition et modernité
Publié dans Info Soir le 10 - 01 - 2008


Le mariage dans la région est caractérisé par un rituel et des traditions, sujet aujourd'hui à débat entre adeptes et ceux qui considèrent ces pratiques «révolues et d'un autre âge». La hausse de la dot ou ce qui est convenu d'appeler en langage hassani «ettabla» constitue notamment le sujet de discorde entre ceux qui croient qu'elle traduit une symbolique de «fierté et d'aisance» et ceux qui la considèrent comme injustifiée en affirmant qu'elle constitue une «barrière» qui fait reculer beaucoup de prétendants au mariage.Cette augmentation, estiment certains connaisseurs des traditions locales, s'explique par le statut qu'occupe la femme dans la société de la région. Actuellement, la dot peut dépasser parfois les 600 000 DA qui s'ajoutent aux offrandes des fiançailles ou el ouajeb dans le langage local et qui peuvent être des dizaines de couvertures, de matelas, d'habits, de chaussures, de parfums, de têtes de chameaux et de caisses de provisions alimentaires. Edfoue constitue l'une des étapes importantes de la noce quand le soupirant et sa famille «raclent» leurs poches pour contenter leur belle-famille. A cette occasion, une tente chichement décorée est dressée pour la cérémonie de mariage, durant laquelle tout le trousseau de la mariée est exhibé aux convives par une proche du marié. Une pratique ancienne appelée «abraz». Le contenu des valises, composé de centaines de «m'lahef» (une djelaba locale) aux couleurs vives, de robes, de paires de chaussures et autres offrandes faites à la mariée, est montré fièrement aux invités avant de donner le signal des réjouissances. Pour célébrer les trois jours de la fête, deux à cinq chameaux sont égorgés pour préparer les repas aux invités, dont le nombre atteint parfois jusqu'à 500 convives. La tradition locale veut que la mariée soit portée à sa chambre nuptiale par un des proches de l'époux, appelé communément «ouzir». La mariée, maquillée et parée de bijoux durant les journées de la fête, ne met du henné que le deuxième jour des noces au cours d'une cérémonie où officie une femme spécialiste, au talent reconnu et dont la rémunération peut atteindre parfois jusqu'à 3 000 DA. Le même jour, la cérémonie de «saât laaroussa» (la montre de la mariée), un jeu traditionnel qui consiste à dissimuler la mariée chez une de ses amies et à demander à l'époux de la retrouver.

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