Hier, a été installée la Commission nationale du développement du GNC (Gaz naturel carburant). Cet organisme a pour mission de généraliser dans un futur proche l'usage de ce nouveau carburant. L'Algérie met le cap sur le Gaz naturel carburant (GNC) avec l'objectif de substituer progressivement cette énergie moins polluante et disponible aux carburants utilisés actuellement à grande échelle. L'organisme qui sera chargé de cette mission, à savoir la Commission nationale de développement du gaz naturel carburant a été officiellement installée hier par le Chef du gouvernement. La cérémonie d'installation s'est déroulée en présence des principaux ministres concernés et des dix membres désignés de cette commission. L'utilisation du gaz naturel carburant, en substitution aux essences classiques, s'est imposée comme option pour plusieurs raisons dont l'importance des réserves du pays en gaz, un réseau de transport et de distribution dense, une utilisation directe sans besoin de transformation et donc sans la construction d'infrastructures coûteuses, ainsi que la protection de l'environnement par le développement de transports propres. Dans son intervention, Abdelaziz Belkhadem a souligné que la mise en place de cette commission démontre l'intérêt et l'urgence accordés par le gouvernement à l'utilisation de ce nouveau carburant, l'objectif étant de parvenir à lui donner l'avantage et l'attractivité à même de lui assurer l'adhésion aussi bien des investisseurs que des utilisateurs. Ce projet, d'envergure nationale, s'inscrit dans le cadre de la politique énergétique que le ministère de l'Energie a initiée et qui tend à favoriser la substitution des produits pétroliers par des produits gaziers. Belkhadem a assuré que le GNC «sera à la portée de l'ensemble des citoyens dans les prochaines années». Lors de l'installation de la commission le Chef du gouvernement a expliqué que «le GNC sera le carburant le moins cher par rapport aux autres sources d'énergie». Dans son intervention, il a indiqué que l'objectif étant de parvenir à généraliser l'utilisation de ce nouveau carburant et lui donner l'avantage et l'attractivité à même de lui assurer l'adhésion aussi bien des investisseurs que des utilisateurs. L'installation de cette commission dénote de «l'intérêt et de l'urgence accordée par le gouvernement à l'utilisation du carburant le moins polluant», a-t-il soutenu.