Au soulagement des milliers de candidats au bac (nouveau et ancien programmes), une facilité de taille leur a été accordée par le ministre de l'Education nationale. En effet, désormais ce qui a été une simple proposition est officiellement retenue pour la session du bac de cette année, qui aura lieu, rappelons-le, le 7 juin prochain. «Nous avons convenu de donner deux sujets au choix dans chaque matière et dans chaque filière. Et de rajouter 15 minutes pour permettre à l'élève de choisir en toute conscience son sujet», a déclaré M. Benbouzid, ministre de l'Education jeudi passé lors de la clôture des travaux de la Commission nationale des programmes à l'Infp (El-Biar). En outre, il a tenu à rassurer les élèves des classes terminales en leur rappelant que les sujets d'examen seront confectionnés en fonction des cours qui ont été réalisés et dispensés réellement sur le terrain. Dans ce chapitre, le premier responsable du secteur de l'éducation a fait le point sur le taux d'avancement des programmes. Pour M. Benbouzid, cela est «tout à fait satisfaisant». Selon lui, «il n'y a pas un programme où le taux de réalisation est inférieur à 40%. Ceci veut dire que la peur qui nous a pris avant cette réunion était injustifiée», dira-t-il. Néanmoins, le niveau d'avancement des programmes n'est pas le même au niveau des établissements à travers l'ensemble des wilayas. «Nous remarquons des dysfonctionnements entre les établissements dans différentes wilayas et parfois à l'intérieur du même établissement. Ceci veut dire que les chefs d'établissement ont le devoir et l'obligation maintenant de se pencher sur la synchronisation des cours à l'intérieur des lycées», préconise-t-il. En outre, le représentant du gouvernement a instruit les directeurs de l'éducation des 48 wilayas ainsi que les inspecteurs de veiller à l'application des programmes et surtout de les terminer à temps. Mieux, il ordonne qu'ils s'occupent des cours de soutien (les cours complémentaires) en ouvrant les portes des établissements aux élèves au-delà de 17h, dans le souci de l'amélioration des résultats. Evoquant le rôle des associations des parents d'élèves, l'orateur dira que celles-ci vont participer dans toutes les instances pédagogiques et de gestion des établissements. «C'est un partenaire qui va jouer un rôle extrêmement important non pas uniquement en termes de participation mais aussi comme une force de proposition», rappelle-t-il. Cela, d'après le représentant de l'Etat, est notifié dans la loi sur l'éducation qui stipule que le parent d'élève est un partenaire à part égale.