Résumé de la 40e partie n Djazia découvre que sa fille est éprise de Mohammed, le fils de son jardinier. Elle veut les confondre. Le lendemain, Sabrina n'a pas cours. Djazia a tout de suite remarqué qu'elle était agitée. — Que se passe-t-il ? — Je me sens étouffer… — Ah bon, et pourquoi ne vas-tu pas au jardin ? Tu respireras mieux… — C'est vrai, dit Sabrina, tu permets que je sorte ? — Bien sûr… La jeune femme sort. — Tu lui as fixé rendez-vous dans le jardin ? Eh bien, tout va être découvert aujourd'hui ! Elle attend un quart d'heure, puis sort à son tour. En principe, il y a des bancs, mais elle n'y trouve pas Sabrina. Elle tend l'oreille et entend des chuchotements et des rires étouffés… — Vous êtes là ! Djazia s'approche. — Ah, vous êtes là, mes coquins… Sabrina et Mohammed sont adossés à un arbre et se parlent. Djazia fait un effort pour les entendre mais elle n'y parvient pas. Alors, elle décide de se montrer. — Qu'est-ce que ces chuchotements ? Sabrina fait aussitôt un bond. — Maman ! Mohammed tente de s'échapper. — Mais c'est Mohammed… Reste là ! Il reste là, paralysé par la peur. — Eh bien, eh bien, dit Djazia — Ce n'est pas ce que tu crois, maman… Mohammed est confondu. — Je passais par là… — C'est ça et tu as aperçu Sabrina. Il baisse les yeux. Sabrina a envie de pleurer — Maman, tu me connais… — Je te savais plus sérieuse que cela ! — Je t'assure que je n'ai rien fait de mal ! — Tais-toi ! Elle se retourne vers Mohammed et lui dit, en colère. — Toi ! — Je m'excuse, ma tante ! — Ne m'appelle plus ta tante… Il rougit et baisse la tête. — Je veux te voir à la maison ! Elle regarde sa fille. — Toi aussi, accompagne-nous ! (à suivre...)