Andrea Maschio (Italie) : «Je suis venu ici aux camps de réfugiés pour comprendre et essayer de savoir si je peux aider le peuple sahraoui, mais ce que j'ai constaté en venant ici est que ce peuple m'a enseigné beaucoup de choses sur sa façon extraordinaire de vivre. Je le remercie et je compte, en repartant en Italie, sensibiliser les médias, la presse écrite et l'opinion sur la cause du peuple sahraoui pour qu'il puisse retrouver sa liberté et son pays.» l Jacinta de Roeck (ex-sénatrice du Parti socialiste belge) : «Ce marathon constitue une initiative énorme et je crois que c'est important du fait que le peuple sahraoui est isolé car le Maroc emploie tous ses moyens politiques et économiques pour gagner des soutiens au détriment de ce peuple. J'ai toujours essayé de comprendre en organisant des rencontres en Belgique sur ce conflit mais maintenant et en tant qu'ex-sénatrice, je vais aviser toute la presse pour sensibiliser l'opinion belge sur cette question car je crois qu'il n'est pas facile de vivre dans cette situation.» l Roberto Liano (Mexique) : «J'ai toujours voulu exprimer aux journalistes et à l'opinion en général la cause de ce peuple et ses souffrances et je pense qu'il est temps pour les Mexicains et les Américains d'aider ce peuple et réclamer de l'ONU l'application des résolutions adoptées. C'est aussi l'heure de faire comprendre au Maroc que la fuite en avant n'est plus de mise. J'ai partagé des moments émotionnels avec ce peuple et j'espère qu'une solution pacifique pointera à l'horizon.» l Madeleine Lornt (Allemagne) : «Je suis très flattée par l'accueil de ce peuple mais aussi pour la réussite de cette manifestation sportive de solidarité avec le peuple sahraoui. Avec ce peu de moyens, les Sahraouis ont réussi à organiser un événement de grande taille. Je vais tout faire, en rentrant en Allemagne, pour sensibiliser mes concitoyens pour faire quelque chose de concret ensemble pour ce peuple qui souffre de l'isolement.»