Résumé de la 2e partie n L'ogresse rattrape son époux qui se réfugie sur un arbre. Elle tente d'abattre l'arbre en le rongeant... Un jour, l'homme vit passer des oiseaux migrateurs. Il cria dans leur direction : — Ô vous, oiseaux qui volez, dites à ma mère et à mon père et aux hommes de ma tribu que je suis en danger. Indiquez aux miens la direction du pays où je me trouve. Les oiseaux volèrent, volèrent et chantèrent en passant au-dessus de sa tribu : — Ô vous qui riez ! Ignorez-vous que l'un des vôtres est en danger ? Il est caché sur un arbre et une ogresse essaye de le faire tomber. Suivez le vent et allez le chercher. Les siens apprirent ainsi qu'il vivait encore et qu'il était en danger. Un groupe d'hommes volontaires prit la route pour le secourir. De pays en pays, de région en région, ils marchèrent et cherchèrent en suivant le vent. Au coucher du soleil, ils le retrouvèrent. L'ogresse n'était pas là. Elle chassait. Ils le firent descendre et ils s'enfuirent tous ensemble. Un morceau du burnous s'était déchiré et était resté accroché aux branches. Lorsque l'ogresse revint, elle le vit flotter et elle crut que son mari était toujours là. Elle continua donc à ronger l'arbre. Les jours passèrent et un matin une tornade se leva. L'ogresse se redressa et attendit que son mari tombât. Le vent souffla de plus en plus fort et le pan du burnous se décrocha, s'envola et tomba à terre. Elle courut et se jeta dessus en criant triomphalement : — Eh bien ! Je savais bien qu'un jour une tornade te ferait tomber et que je te dévorerai. Soudain, elle réalisa qu'il ne s'agissait que d'un bout de tissu, elle hurla de rage : — Ah ! Maudit ! Les siens ont réussi à l'emmener. Il ne me reste plus qu'à chercher un autre mari. L'homme retourna chez les siens, heureux d'avoir échappé à l'ogresse. Il épousa une femme de sa tribu et vécut tranquille. Certains racontent qu'il n'allait plus jamais retrouver la paix car l'ogresse le poursuivrait jusqu'à la fin de ses jours et qu'il serait toujours obligé de lever le camp pour fuir. Elle a pris le feu, le feu, j'ai pris la route, la route ! Elle a mangé du Diss, j'ai mangé du Rfiss !