A l'occasion de la journée internationale de la femme, nous allons, à partir d'aujourd'hui, y consacrer une série de dossiers. Les chiffres confirment l'existence de la violence à l'égard des femmes et renseignent sur l'âge des victimes, leur situation familiale, ainsi que la progression du phénomène à travers les années. Mais les statistiques publiées par les institutions étatiques et même les organisations non gouvernementales demeurent peu crédibles et ne reflètent pas fidèlement l'ampleur de ce fléau sous-déclaré bien qu'il soit omniprésent, régulier et touchant tous les milieux. Mais avons-nous d'autre choix que de nous fier aux résultats, récemment publiés par le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine, sur la prévalence de la violence à l'égard des algériennes âgées de 19 à 64 ans, vivant en couple alors que peut-être la réalité est, de loin, pire ?